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Coalition pour une alimentation saine

Publié le 6 Fév 24


Le 25 février 2024, au Salon international de l’agriculture à Paris Porte de Versailles, sera lancée sur le stand du ministère de l’Agriculture (hall 4), une grande consultation sur l’éducation à l’alimentation, thème de la 4e édition des Journées Nationales de l’Agriculture (qui se tiendront du 7 au 9 juin 2024). Cette consultation est initiée par une coalition réunissant Make.org, #agridemain et Open Agrifood, avec le soutien du Salon international de l’agriculture et du Club de la table française.

Extrait du dossier de presse du SIA 2024, interview d’Estelle Colas, directrice Grandes Causes Make.org :

Comment est née la coalition ?
Nous avions proposé de mettre en avant cette grande cause dans le cadre des Journées Nationales de l’Agriculture et nous avons jugé qu’il serait intéressant cette année de passer un nouveau cap et d’aller consulter les citoyens sur cette question de santé publique très importante : comment sensibiliser et éduquer les enfants à mieux manger ? Avec #agridemain et Open Agrifood, acteurs très engagés sur cette thématique, nous avons décidé de lancer une coalition, et donc une consultation citoyenne massive, pour ouvrir une discussion à grande échelle avec les Français et les experts du sujet.

Que va apporter le Salon International de l’Agriculture à ce projet ?
Il fallait donner un écho médiatique et une grande visibilité à cette consultation, et nous avons donc demandé le soutien du Salon, qui a accepté de s’associer à cette opération et de soutenir cette cause sur l’éducation à l’alimentation des enfants. Un thème qui a touché les organisateurs. Tous ensemble, avec le soutien du Salon International de l’Agriculture, nous allons vraiment pouvoir, très concrètement, porter le sujet et relayer cette consultation, qui sera lancée officiellement le 25 février au Salon en présence du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau. Il y aura chaque jour des animations sur ce thème, des table-rondes, et les visiteurs seront incités à participer. La consultation se prolongera au-delà du Salon, puisqu’elle durera deux mois.

Quelle sera l’étape suivante ?
Les résultats de la consultation seront présentés le 7 juin lors des Journées Nationales de l’Agriculture, à Paris, aux Arènes de Lutèce. Il y aura là aussi des stands, des animations, et nous espérons la présence de représentants du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.
L’alimentation des enfants est une thématique importante, à laquelle les plus jeunes doivent être sensibilisés le plus tôt possible, y compris à l’école. Et nous espérons que les Français vont se mobiliser et vont participer très nombreux à cette consultation.

La fertilisation associée, une solution pour répondre aux enjeux des agriculteurs ?

Publié le 5 Fév 24
Débat sur la fertilisation associée au Salon de l’agriculture à Paris, le dimanche 25 février de 13h30 à 14h30

Avec la fertilisation associée, les industriels proposent aux agriculteurs une approche conciliant production agricole, respect de l’environnement en évitant l’épuisement et la dégradation des sols à long terme.

La fertilisation associée s’appuie sur la combinaison des engrais (organiques, minéraux, organo-minéraux), des amendements et des biostimulants. Ainsi, par exemple, des industriels commercialisent des micro-organismes utilisés comme additifs agronomiques pour les matières fertilisantes et qui agissent notamment sur la croissance racinaire et sur la disponibilité de certains éléments fertilisants dans le sol. Ainsi, la fertilisation associée contribue à une meilleure croissance de la plante et à un meilleur rendement.

L’Unifa, l’Union des industries de la fertilisation, profitera du Salon de l’agriculture à Paris, le dimanche 25 février à 13h30 pour débattre du sujet sur le stand #agridemain (hall 4, allée B). Walid Saadé, président de l’entreprise Compo Expert, Delphine Guey, présidente de l’Unifa, Christian Huyghe, directeur scientifique agriculture à l’Inrae, Antoine Pissier, président du Négoce agricole, Céline Duroc, directrice de l’AGPM, David Guy, gérant de la société Sky Agriculture, Claude Menara, maïsiculteur, Claude Petitguyot, éleveur et François Arnoux, céréalier débattront autour du sujet : “La fertilisation associée, une solution pour répondre aux enjeux des agriculteurs ?“

#agridemain et Euro-Toques France invitent à échanger sur l’éducation à l’alimentation

Publié le 30 Jan 24

Les ambassadeurs #agridemain seront présents dans le Hall 4 – Allée B – Stand 20, du 24 février au 3 mars, au Salon international de l’agriculture à Paris Porte de Versailles, pour échanger avec le grand public, expliquer et présenter leurs pratiques. Ils apporteront également leurs produits pour que les chefs de l’association Euro-Toques France, accompagnés par les apprentis du Lycée Albert de Mun, puissent les sublimer et les faire déguster lors des tables d’hôtes.

Les Français méconnaissent l’agriculture et regrettent parfois un manque de transparence de la part du secteur. #agridemain veut pallier ce manque de dialogue et faire se rapprocher le monde agricole de la société en ouvrant les discussions. Ce débat entre agriculteurs, Chefs et consommateurs permettra de démontrer que la construction du monde agricole de demain est l’affaire de tous.

Ce sera aussi l’occasion de parler de la 4e édition des Journées nationales de l’agriculture (qui se tiendra du 7 au 9 juin 2024), car pour la première fois, le Salon international de l’agriculture soutient le thème 2024 qui sera l’éducation à l’alimentation. Le salon donne ainsi l’opportunité d’engager les échanges et de lancer une consultation citoyenne sur ce thème. Par ailleurs, chaque jour, sur le stand #agridemain, des partenaires et invités viendront éclairer sur l’actualité de leur filière.

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La production betteravière se maintient

Publié le 22 Jan 24

Dans son dernier rapport la Confédération générale des planteurs de betteraves, dresse un bilan de la situation de la culture de betteraves sucrières en France.

Sur la campagne 2022-2023, 403 000 hectares de betteraves ont été cultivés, permettant une production de 30 800 0000 tonnes. La France est ainsi le premier producteur de sucre et de bioéthanol d’Europe.

Le profil type du betteravier est le suivant :
• Il est âgé de 52 ans. Cette population âgée se caractérise également par le fait que 20 % des planteurs ont plus de 60 ans.
• Sa surface moyenne est de 16 à 17 hectares de betteraves, cultivées en rotation sur une exploitation de 137 ha de SAU (surface agricole utile). Un planteur sur cinq (20 %) est également éleveur.
• Les 2/3 d’entre eux ont un niveau d’études secondaires, et 20 % d’entre eux ont fait des études supérieures.
• Plus de 80 % des planteurs sont situés dans les régions Hauts-de-France ou en Grand-Est.

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Au salon, les enfants !

Publié le 15 Jan 24

Open Agrifood participera à nouveau cette année au Salon international de l’agriculture, Porte de Versailles à Paris, avec notamment le Rallye Fétasoupe et des goûters pour les enfants.

Le premier week-end du Salon, le samedi 24 et dimanche 25 février 2024, Open Agrifood organise le Rallye Fétasoupe, un jeu éducatif à destination des enfants pour découvrir comment cultiver et cuisiner.

Il sera ainsi possible de retrouver Open Agrifood sur 5 stands partenaires autour de tables de découvertes ludiques pour les enfants (plantation, dégustation, cuisine…). Un rallye, de stand en stand, permettra de découvrir 7 aliments de base (la pomme de terre, le poireau, la carotte, la pomme, la poire, la lentille ou encore le blé). Rendez-vous est donc donné aux enfants de 8/9 ans, dans le hall 4 (sur les stands d’#agridemain, du Cneap, de Phytéis et de la FNSEA), ainsi que dans le hall 1 (sur le stand de Bleu Blanc Cœur) et dans le hall 2 (sur le stand de Semae).

Open Agrifood donne également rendez-vous les samedis 24 février et 2 mars, ainsi que les dimanches 25 février et 3 mars, à 16h, sur le stand #agridemain (hall 4) pour une table dédiée au goûter des enfants.

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Les légumes livrés à la transformation : une part conséquente de la production nationale totale

Publié le 12 Jan 24

Les données collectées par FranceAgriMer concernant les légumes transformés en 2022 met en évidence que cette filière représente une part significative de la production nationale totale puisque 32% des légumes cultivés en France sont livrés à la transformation.

Ainsi, 78 290 hectares en 2022 en France ont été consacrés à la culture de légumes destinés à la transformation, pour une production s’élevant à 1 218 300 tonnes par 4 783 productrices et producteurs.

Les productions de pois et haricots représentent à elles seules 73 % des légumes destinés à la transformation.

Les légumes transformés en conserve concernent principalement le maïs doux, les haricots verts, les pois-carottes et les petits pois. Ces conserves de légumes sont en très grande majorité consommées (88 %) à domicile.

Quant aux légumes surgelés (essentiellement les haricots verts, les épinards et les choux-fleurs), ils sont consommés tout à la fois à domicile (56%) et en restauration (44%).

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Une centenaire qui a de l’avenir

Publié le 10 Jan 24

Depuis leur création, en 1924, les Chambres d’agriculture ont joué un rôle clé dans le développement et le soutien de l’agriculture française. Elles ont évolué pour répondre aux besoins des agriculteurs et des territoires, tout en contribuant à façonner l’avenir durable de l’agriculture.

Établissements publics, les Chambres d’agriculture représentent l’ensemble des acteurs du monde agricole, rural et forestier. Elles rassemblent 3 200 élus et emploient quelque 8 230 collaborateurs. Les 88 Chambres départementales ou interdépartementales, les 13 Chambres régionales et la structure nationale Chambres d’agriculture France œuvrent sur 3 axes essentiels :

  • accompagne l’agriculture dans ses transitions économiques, sociétales et climatique ;
  • développer, créer plus de valeur dans les territoires ;
  • faire dialoguer agriculture et société.

Depuis 100 ans, chaque jour, les Chambres d’agriculture agissent pour l’agriculture.

Le vin conserve une place non négligeable dans la consommation des Français

Publié le 3 Jan 24

D’après une étude de FranceAgriMer et du Cniv, Comité national interprofessionnel des vins, 71 % de la population consomment du vin au moins 1 fois dans l’année. Néanmoins, cette consommation est désormais majoritairement ponctuelle avec des consommateurs occasionnels de vin de plus en plus nombreux (51%).

En 2022, les consommateurs réguliers de vin en France ne représentent plus que 11 % de la population. La proportion de la population non-consommatrice de vin se stabilise depuis 5 ans autour de 37 % des Français.

La fréquence de consommation de vin varie principalement en fonction de l’âge. Si les consommateurs réguliers tendent à disparaître, ils sont encore 18 % chez les plus de 50 ans. On compte 21 % de consommateurs hebdomadaires chez les 35-49 ans et les plus de 50 ans alors qu’ils représentent 15% des 18-34 ans. 17 % des 50 ans et plus consomment du vin de manière mensuelle, tandis qu’ils sont 20 % chez les moins de 50 ans. Au total, 15 % de la population consomme du vin plus rarement. Enfin, la plus grande disparité réside chez les nonconsommateurs : 27 % des plus de 50 ans ne consomment jamais de vin. Ils sont 38 % chez les 35-49 ans et presque 1 sur 2 pour les moins de 35 ans.

L’évolution de la consommation de vin s’inscrit dans un contexte de recul de la consommation globale d’alcool chez les Français. En termes de nombre annuel moyen de jours de prise, la bière est la seule boisson alcoolisée qui augmente avec 10 jours de prises supplémentaires, alors que les vins tranquilles baissent fortement par rapport à 2015 (- 17 jours de prise).

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Les protéines végétales bien représentées dans les rayons alimentaires

Publié le 14 Déc 23

Une étude a été conduite par Protéines France et Terres Univia afin de rechercher les sources de protéines végétales dans les circuits de distribution alimentaire. Une grande diversité de sources protéiques y est aujourd’hui représentée, du blé au soja, en passant par le pois et la spiruline.

Ingrédient d’importance dans la composition des produits finis, les matières protéiques se retrouvent en majorité dans les rayons surgelés, épicerie sucrée et frais non laitier. La protéine de blé est la plus représentée tous rayons confondus.

« Ce bilan de référencement met en avant l’utilisation croissante des ingrédients protéiques à base de légumineuses au sein d’une grande variété de produits et de rayons. Aujourd’hui, nous constatons à la fois la place prédominante du soja et du pois mais aussi la montée en puissance de l’utilisation de nouvelles espèces de légumineuses telles que la féverole, le pois chiche ou encore la lentille » précise Benjamin Lammert, président de Terres Univia.

La conscience de l’urgence à modifier les comportements alimentaires est forte chez les consommateurs français

Publié le 13 Déc 23

Sodexo et Harris Interactive, à partir d’un baromètre international de l’alimentation durable, analysent les différences de comportements des consommateurs brésiliens, français, anglais et américains.

Il ressort globalement de ce Baromètre international que l’alimentation durable est perçue positivement par les consommateurs et qu’ils considèrent la transition des comportements alimentaires comme urgente. Alors qu’ils estiment avoir majoritairement déjà opté pour des pratiques alimentaires durables, ils souhaiteraient que cela soit également le cas dans tous les lieux de restauration hors domicile.

Dans certains cas, les consommateurs français affichent des positions différentes des Brésiliens, des Anglais et des Américains, notamment sur les points suivants :

  • les Français sont un peu plus nombreux (82%) que les citoyens des autres pays (notamment anglo-saxons) à estimer qu’il est urgent de passer à un mode d’alimentation plus durable ;
  • dans leurs choix de consommation, les Français accordent une attention plus forte à la composition des produits et aux ingrédients (55%), au plaisir (50%), mais aussi beaucoup plus à l’origine locale du produit (43%) ;
  • dans les leviers pour adopter une alimentation plus durable, contrairement à la moyenne des pays où la santé prévaut, les Français valorisent beaucoup plus le fait de se faire plaisir ! (52%) ;
  • en France, plus qu’ailleurs, l’alimentation durable est avant tout associée à un type d’agriculture, durable et locale et c’est en France que les agriculteurs bénéficient de la confiance la plus forte pour mener cette transition ;
  • enfin, en ce qui concerne les barrières, le prix est proportionnellement moins cité en France (36%) et deux français sur trois se disent favorables à payer plus cher pour manger plus durable, souvent 1€ ou 2€ de plus pour un repas de 10€.

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La pomme de terre a désormais sa Journée

Publié le 11 Déc 23

Les Nations unies viennent d’adopter une résolution proclamant le 30 mai, Journée internationale de la pomme de terre.

La pomme de terre est l’une des cinq espèces agricoles les plus importantes dans le monde aujourd’hui. Elle est cultivée sur plus de 20,7 millions d’hectares sur tous les continents et est consommée régulièrement par des milliards de personnes.
La pomme de terre commune (Solanum tuberosum L.) et ses espèces sauvages apparentées ont de nombreuses variations génétiques, et donc tout un ensemble de caractéristiques, qui ne sont pas encore couramment utilisées. Il existe plus de 5 000 variétés de pommes de terre, y compris les variétés hybrides et locales. “La pomme de terre revêt une importance mondiale en matière de sécurité alimentaire et de nutrition et les petits producteurs dépendent de sa culture durable pour générer des revenus, protéger l’environnement et créer de l’équité sociale” souligne la FAO.

En 2021, la France compte 8 500 exploitations agricoles produisant des pommes de terre cultivées sur 176 800 hectares. Avec 8,9 millions de tonnes récoltées en 2021, la France se place comme deuxième producteur de l’Union européenne, derrière l’Allemagne.

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Les élèves de CM1-CM2 méconnaissent les animaux de ferme

Publié le 8 Déc 23

La Chaire du bien-être animal, la LFDA (Fondation droit animal, éthique et sciences) et la Fondation Pierre et Adrienne Sommer ont réalisé une étude sur le niveau de connaissance des CM1-CM2 sur les animaux. Il en ressort notamment un certain éloignement des élèves vis-à-vis des animaux d’élevage.

Si les élèves montrent une proximité assez marquée avec les animaux de compagnie, cela n’est pas le cas concernant les animaux d’élevage. En effet, 22% des enfants étudiés déclarent n’avoir jamais visité de ferme, 25% n’avoir vu qu’une seule fois dans leur vie un animal de ferme en vrai et 6% n’en avoir jamais vu.

Les réponses des élèves montrent par ailleurs un bon niveau de connaissance quant à l’origine de produits animaux bruts, mais toutefois plus faible lorsqu’il s’agissait de relier des produits animaux transformés, comme les nuggets. Par ailleurs, Il convient de souligner que les produits non animaux (huile et farine) ont suscité plus de confusion chez les élèves.

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La transhumance au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, étendue à la France

Publié le 7 Déc 23

La transhumance est inscrite depuis 2019 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, mais seulement jusqu’à maintenant pour certaines régions de Méditerranée et des Alpes (Autriche, Grèce, Italie). L’Unesco, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, vient de décider d’étendre cette reconnaissance à 6 pays, dont la France.

La transhumance est une forme de pastoralisme, rappelle l’Unesco. “Chaque année au printemps et en automne, des milliers d’animaux sont conduits par des gardiens de troupeaux, accompagnés de leurs chiens et de leurs chevaux, selon des itinéraires fixes, entre deux régions géographiques et climatiques, de l’aube au crépuscule. Dans de nombreux cas, les familles des gardiens de troupeaux se déplacent aussi avec le bétail“.

La transhumance modèle les relations entre les hommes, les animaux et les écosystèmes. Elle implique des rituels et des pratiques sociales communes en matière de soin et d’élevage des animaux, de gestion des terres, des forêts et des ressources en eau, ainsi que de gestion des risques naturels. Les gardiens de troupeaux transhumants ont une connaissance approfondie de l’environnement, de l’équilibre écologique et du changement climatique, car la transhumance est l’une des méthodes d’élevage les plus efficaces et durables. Ils possèdent également des savoir-faire particuliers liés à toutes sortes d’artisanat et à la production alimentaire“.

Agroéquipement : un secteur dynamique et innovant

Publié le 5 Déc 23

Le SITEVI, salon des filières viticole, vinicole, oléicole et arboricole, qui s’est tenu à Montpellier, a donné l’occasion de mettre en avant le dynamisme de la filière des agroéquipements.

Les métiers vitivinicoles se transforment au quotidien, grâce à l’innovation. Le concours du SITEVI Innovation Awards a ainsi distingué 21 produits particulièrement innovants en remettant un prix spécial, 2 médailles d’or, 6 médailles d’argent et 12 médailles de bronze. Ces prix récompensent les innovations les plus marquantes du secteur en phase avec la demande du marché : l’impact environnemental et la décarbonation de l’agriculture ; le numérique ou bien encore l’aide à la conduite, au confort, à la productivité et à la sécurité.

Médaillé d’argent, le Traxx Concept H2 est le premier tracteur enjambeur viticole autonome à l’hydrogène au monde.

Parmi les médaillés de bronze du Sitevi Innovation Awards , on relève notamment la médaille remise à l’agriculteur Thierry Bailliet pour son application “Dans les bottes“, qui se présente comme le “Airbnb de l’expérience à la ferme“. Cette plateforme novatrice permet aux agriculteurs d’ouvrir leur ferme et de partager leur métier passionnant à travers des expériences uniques. Le public curieux est ainsi invité à découvrir l’univers agricole de manière ludique et pédagogique. L’application permet de reconnecter ceux qui produisent avec ceux qui consomment.

Les agricultrices et agriculteurs font de plus en plus appel aux entreprises de travaux agricoles

Publié le 24 Nov 23

Afin de pallier un problème de main-d’œuvre sur leurs exploitations, les agricultrices et agriculteurs multiplient le recours à des entreprises extérieures pour effectuer des travaux à façon.

Selon la Fédération des entrepreneurs des territoires, en 2022, les ETARF (entreprises de travaux agricoles et forestiers) emploient 147 757 travailleurs, soit une augmentation de +13 % par rapport à l’année précédente. “Cette dynamique exceptionnelle est portée par les travaux agricoles, en particulier par les entreprises de prestations de services de main d’œuvre saisonnière avicole et viticole” précise la Fédération.

En 2022, la France dénombre 15 255 entreprises de travaux agricoles, viticoles et ruraux. Ce chiffre est en constante progression depuis plusieurs années (+ 19,7 % en 10 ans). Les trois régions totalisant le plus grand nombre d’ETA (entreprises de travaux agricoles) sont la Nouvelle-Aquitaine (2 701 ETA), le Grand-Est (2 171 ETA) et l’Occitanie (2 008 ETA).

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