Boire du vin sans ivresse

Publié le 8 Avr 24

La désalcoolisation des vins IGP (Indication géographique protégée) français est ouverte.

Alors que depuis décembre 2021, la réglementation européenne permet de désalcooliser jusqu’à 0,5 degré des vins sous signes officiels de la qualité et de l’origine, la France vient de prendre la décision de l’autoriser, sous conditions, pour les vins IGP français.

L’INAO, Institut national de l’origine et de la qualité, a pris la décision d’autoriser la désalcoolisation des vins IGP jusqu’à 6 degrés (si cela figure dans le cahier des charges et sous réserve d’un contrôle des qualités organoleptiques). Une désalcoolisation en-dessous de 6 degrés restera possible à titre expérimental.

Ces dernières années, le consommateur français a montré un intérêt croissant (même si cette progression semble stagner dernièrement) pour les boissons sans alcool ou à teneur réduite en alcool. D’après le baromètre Sowine/Dynata 2024, ce choix est orienté principalement par la volonté de consommer moins d’alcool, de faire attention à sa santé et pour le goût. Ainsi, en 2024, 28% des Français déclarent consommer ce type de boissons. Cette tendance concerne principalement les bières (dans 65 % des cas) et les cocktails (48 %), loin devant les spiritueux (17 %) et les vins (10 %).

Comment apprendre à mieux manger ?

Publié le 27 Mar 24

Déjà plus de 40 000 personnes ont participé à la grande consultation nationale sur l’éducation à l’alimentation, qui est ouverte encore pendant un mois.

Une consultation citoyenne en ligne autour de l’éducation à l’alimentation a été lancée par Make.org, #agridemain et Open Agrifood – avec le soutien du Salon International de l’Agriculture et du Club de la Table Française et avec le parrainage du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire – le 25 février au Salon International de l’Agriculture.

Comme l’a annoncé Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge de la Consommation, le 5 mars suite à la publication de l’enquête « Les Français et leur alimentation quotidienne » par Harris Interactive, dans un contexte de « rupture de culture alimentaire » de la population, le gouvernement aspire à un plan national à destination des plus jeunes.

La forte participation à la consultation, avec déjà plus de 40 000 personnes s’étant exprimées au 26 mars, atteste de l’intérêt des Français pour cette problématique. Il est encore possible de donner son avis sur educalimentation.make.org jusqu’au 25 avril.

A noter que la 4e édition des Journées nationales de l’agriculture, qui se tiendront du 7 au 9 juin 2024, porteront également sur cette thématique de l’éducation à l’alimentation.

Célébrons l’agriculture sous toutes ses formes les 7, 8 et 9 juin

Les 4e Journées Nationales de l’Agriculture se tiendront les 7, 8 et 9 juin, sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Plus que jamais, cette manifestation nationale visant à célébrer l’agriculture et ses filières, sous toutes leurs formes, se voudra fédératrice, conviviale et pédagogique. Durant ces trois jours, des fermes, des sites de transformation, d’expérimentation de cultures… ouvriront leurs portes au grand public. De nombreuses animations y seront proposées pour permettre aux visiteurs d’en apprendre davantage sur les acteurs de la production alimentaire. Autant de moments privilégiés pour engager un dialogue entre les consommateurs et les agriculteurs.

Les JNAgri 2024, portées cette année par la thématique de l’alimentation, sont soutenues par Nicolas Chabanne, fondateur de C’est qui le patron ?!, marque qui permet aux consommateurs de définir le cahier des charges de ses produits et de soutenir les producteurs au juste prix. Cette édition entend notamment:

  • Adopter des comportements alimentaires plus sains et qualitatifs, en incitant par exemple, à la consommation de fruits et légumes. Dans le cas des produits frais, lors des visites de leurs exploitations, les maraichers partageront sur leur passion du métier, la qualité de leurs productions et expliqueront l’intérêt de privilégier des cultures locales et de saison. Au cours de leurs échanges, les agriculteurs présenteront aussi leurs approches culturales ou d’élevage et le quotidien de leur travail.
  • Découvrir et attiser la curiosité vis-à-vis des produits nouveaux ou méconnus au travers de dégustations et de démonstrations culinaires. Les visites d’ateliers de transformation seront aussi l’occasion de mettre en valeur les savoir-faire en la matière. En venant dans les fermes, les plus jeunes pourront initier leur palais à des saveurs inédites, allant de recettes contenant de la spiruline aux glaces végétales à base de fruits et plantes aromatiques.

Mieux comprendre le circuit de transformation qui mène du champ aux assiettes. Les visiteurs pourront suivre les différentes étapes de travail et de transformation des matières premières, en remontant jusqu’aux semis et plantations.

Inscription des événements en ligne
Les agriculteurs et les acteurs des filières agroalimentaires souhaitant participer peuvent inscrire leurs événements sur le site : www.journeesagriculture.fr Actualités, programme, boîte à outils, visuels et kit de communication y sont également accessibles.  

En partenariat avec :


Partenaires réseaux :

Académie d’Agriculture de France, AFAUP, Agriculteurs de Bretagne, AgroParisTech Alumni, Anefa, Apecita, Bienvenue à la ferme, Bleu Blanc Cœur, Bouge Ton CoQ, Caisse centrale de la MSA, C’est qui le patron, Chambres d’agriculture France, CoFarming, Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement, Club de la Table française, Eloi, Ensat, Entreprises et découvertes, Euro-Toques, Fédération Nationale Entrepreneurs des Territoires, FNA, FNSEA, Fermes d’Avenir, feve, Jeunes agriculteurs, Junia, Les agriculteurs ont du coeur, Nuits des Forêts, Open Agrifood, Pôle territorial Coeur Entre-deux-Mers, pourdebon.com, Réseau des bergers, Solaal, Terrattitude, Terra Vitis, Trame, Vigneron indépendant, Vox Demeter…

Un nouvel élan pour la culture

Publié le 18 Mar 24

Cinquante ans après sa création, l’Association des écrivains et artistes paysans, l’AEAP, a redessiné ses objectifs, en actualisant son manifeste et en ouvrant les portes de l’association aux nouveaux paysans d’aujourd’hui.

Le manifeste souligne notamment que “les nouveaux paysans sont connectés au monde par internet, les médias, les voyages et de multiples réseaux associatifs, professionnels et culturels. Nombre d’entre eux arrivent d’autres milieux professionnels et culturels. Une moitié ont suivi des études supérieures, une autre non. Tous sont tournés vers l’avenir. La plupart sont dans l’invention, l’innovation sous toutes ses formes. Ils cherchent d’autres façons de produire, d’être au monde et d’agir dans la société. Beaucoup sont des aventuriers, des héros des temps modernes. L’art est le plus bel outil dont disposent les paysans pour exprimer par eux-mêmes, par leurs propres voix ce profond renouvellement des façons d’être à la terre. L’écriture, la peinture, le chant, le conte, la sculpture, aucun de ces arts n’est la chasse gardée de quelques hobereaux, tous s’ancrent dans une tradition née avec et de l’humanité. L’art est un outil qui dans la main transcende la nature. Il valorise le lien fort qui nous unit à elle. L’art est universel et indépendant de tout jugement de valeur car il touche au permanent, au fondamental, à l’essentiel, au sacré. Comme la graine que l’on sème, il ne demande qu’une terre amoureuse et bienveillante pour s’épanouir“.

Depuis son origine, l’AEAP a rassemblé plus de 500 auteur(e)s et artistes paysans. Leurs 1300 ouvrages répertoriés et classés sont conservés à la bibliothèque de l’Ethnopôle Garae de Carcassonne. La mémoire de l’agriculture et de la ruralité, à travers la voix et l’expression des artistes paysans, est désormais transmise et consultable.

Pour aller plus loin : cliquez ici

Et si produire le vin de demain c’était aussi questionner son contenant ?

Publié le 14 Mar 24


Et si demain, sur nos tables, notre vin préféré se trouvait dans une bouteille plus légère, consignée, en lin, ou même en canette ? Sommes-nous prêts à dépasser les codes traditionnels du vin pour explorer de nouvelles façons plus responsables de consommer ?

Guidée par la volonté de façonner un avenir où vin rime avec durabilité, innovation, et surtout, plaisir partagé, Terra Vitis, la certification de viticulture responsable en France, s’empare de ces questions pour accompagner ses adhérents de manière proactive.

Après avoir introduit l’éco-conception dans son cahier des charges en 2023, la démarche franchit un nouveau cap en 2024 avec la signature du Bottle Weight Accord (BWA) du consortium Sustainable Wine Roundtable. Ce pacte ambitieux, partagé avec des distributeurs internationaux renommés, vise à réduire le poids moyen d’une bouteille de vin tranquille de 750ml en-deçà de 420 grammes d’ici fin 2026.

Plus qu’une simple évolution technique, cette initiative est une opportunité majeure d’accompagner l’intégralité des adhérents Terra Vitis dans la réduction de leur empreinte carbone et de progresser collectivement.

Des filières végétales fragilisées

Publié le 11 Mar 24

L’Académie d’agriculture lance l’alerte sur les ruptures de solutions concernant les possibilités de protection de culture de plusieurs filières végétales, mettant en difficulté la souveraineté alimentaire.

Selon André Fougeroux, membre de l’Académie d’agriculture, la disparition de solutions de protection de culture pose problème car elle se fait sans avoir préalablement déterminé d’autres solutions pour les remplacer.

Il y a des ruptures entre l’arrivée des innovations et le retrait des solutions antérieures” souligne l’académicien. Ainsi, un certain nombre de filières françaises sont en situation très délicate, comme celle des semences de trèfle, des radis, des cerises, des noisettes, des endives… “La souveraineté alimentaire sera difficile si nous devons abandonner toutes cultures“.

Une agriculture encore peu féminine

Publié le 7 Mar 24

A l’occasion du salon de l’agriculture, VoxDemeter a consacré un débat sur la féminisation de l’emploi en agriculture. Malgré des chiffres encourageants (les lycées agricoles scolarisant 47 % d’élèves filles et les écoles d’ingénieurs agronomes dénombrant 60 % d’étudiantes), on ne compte que 30 % de femmes actives (salariées et cheffes d’exploitation) en agriculture.

Pour le sociologue François Purseigle, “on est très loin de la féminisation de l’agriculture. On cite souvent le cas de femmes cadres qui bifurquent et s’orientent vers l’agriculture. Elles constituent en effet 30 % des hors cadres familiaux à s’installer. Mais les chiffres plafonnent. On n’a jamais aussi peu de femmes cheffes d’exploitation en France. D’autant plus que les femmes constituent la majorité des personnes devant prochainement partir à la retraite en agriculture“.

Début encourageant de la vaccination des palmipèdes

Publié le 7 Mar 24

A l’occasion du Salon international de l’agriculture, le Cifog, l’interprofession du foie gras, dresse un premier bilan de la vaccination contre l’influenza aviaire.

Démarrée début octobre 2023 en France, la vaccination contre l’influenza aviaire est une première mondiale pour conserver les marchés de foie gras à l’export. Cinq mois après sa mise en place, quelque 20 millions de canards ont été vaccinés.

Nous restons prudents, mais nous constatons qu’avec la vaccination, l’immunisation collective recherchée est sur la bonne voie” détaille Marie Laborde, ingénieure du Cifog. “Depuis le début de la saison, en France, 10 foyers d’influenza aviaire ont été déclarés, dont 3 en canards. L’objectif qui était d’éviter toute diffusion de la maladie semble atteint. Pour l’instant, la vaccination est un succès“.

L’importance de l’agriculture dans l’alimentation

Publié le 4 Mar 24

L’éducation à l’alimentation, thème de la 4e édition des Journées nationales de l’agriculture, était au cœur d’un débat organisé au Salon de l’agriculture.

Le Conseil national de l’alimentation ainsi que le ministère de l’Agriculture se sont saisis de l’éducation à alimentation pour établir des recommandations et accompagner les initiatives. La notion de plaisir est essentielle pour faire découvrir des goûts et adopter de nouvelles habitudes alimentaires. Cela doit se faire progressivement. Les agriculteurs se montrent disponibles pour accompagner cette sensibilisation.

Le débat a réuni Erwan de Gavelle (DGAL, ministère de l’Agriculture), Florence Dupraz (Open Agrifood), Claire Chambrier (Aprifel), Cecila Di Loreto (Conseil national de l’alimentation), Cécile Vidal (Bienvenue à la Ferme), Fanny Boutarin (ambassadrice #agridemain), Aurélie Marino (diététicienne Euro-Toques) et Denis Fumery (agriculteur)

Pour leur part, les Français estiment majoritairement qu’il serait utile de développer l’éducation sur les produits alimentaires dès l’école primaire. C’est ce qui ressort notamment de l’étude conduite par Harris Interactive, à la demande du ministère de l’Économie et des Finances et l’Institut du Goût, sur l’alimentation quotidienne des Français. Pour consulter l’étude, cliquez ici

Donnez votre avis sur l’éducation à l’alimentation

Publié le 4 Mar 24
Participez à la consultation sur : educalimentation.make.org

Pendant deux mois les citoyennes et citoyens sont invités à faire des propositions et voter sur celles des autres en répondant à la question “Comment sensibiliser et éduquer les enfants à mieux manger ?”.

A l’initiative de Make.org, #agridemain et Open Agrifood – avec le soutien du Salon International de l’Agriculture et du Club de la Table Française et avec le parrainage du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire – une consultation citoyenne massive vient d’être lancée afin d’agir en faveur d’une sensibilisation et d’une éducation à une meilleure alimentation pour nos enfants. Du 25 février au 25 avril 2024, les Françaises et Français peuvent réagir et émettre des propositions à la question : “Comment sensibiliser et éduquer nos enfants à mieux manger ?

Les résultats de la consultation seront présentés le 7 juin lors du lancement des Journées Nationales de l’Agriculture dont la thématique cette année porte sur l’éducation à l’alimentation.

Rendez-vous sur : educalimentation.make.org

Une souveraineté alimentaire qui s’envole ?

Publié le 1 Mar 24


A travers l’exemple du poulet, Agridées s’est penché sur la souveraineté alimentaire de la France.

La consommation de poulet dans notre pays dépend désormais à 50 % des importations. Agridées interroge : faut-il s’en inquiéter et en faire un symbole de la dégradation de notre socle productif, ou simplement compter sur d’autres pays, quels qu’ils soient, et s’en satisfaire ?

Les raisons qui amènent à la situation actuelle du poulet en France, qui a été auparavant leader européen, sont fort nombreuses avec un point d’évidence : l’affaiblissement de l’outil productif” souligne le think tank. Pour Agridées, le poulet de chair a un avenir en s’appuyant sur un plan de relance productive et sur la production durable du poulet.

Pour en savoir plus : cliquez ici

L’éducation à l’alimentation au menu de la 4e édition des Journées Nationales de l’Agriculture, les 7, 8 et 9 juin 2024

Publié le 27 Fév 24

Les Journées Nationales de l’Agriculture, moment d’échanges privilégiés entre les professionnels et le grand public, se dérouleront les 7, 8 et 9 juin 2024. La manifestation, placée sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et coorganisée par Make.org Foundation et #agridemain, entend cette année sensibiliser à l’éducation à l’alimentation.

Durant 3 jours, sur l’ensemble du territoire, exploitations agricoles, sites d’expérimentations, entreprises agroalimentaires et d’agrofournitures… ouvriront leurs portes aux curieux. Des centaines de rendez-vous accueilleront le public pour des visites, libres ou commentées, des ateliers pédagogiques, des dégustations ou encore des tables rondes sur les enjeux du secteur. Cet événement, festif et convivial, est l’occasion pour les acteurs des filières agroalimentaires d’exposer leur savoir-faire et la réalité de leurs métiers. Une opportunité de dialogue qui fait écho aux préoccupations du monde agricole. Dans un contexte où les producteurs demandent plus de reconnaissance de leur travail, les JNAgri, durant lesquelles les Français se déplacent dans les fermes, sont un complément essentiel au Salon international de l’agriculture. Ces journées visent aussi à éclairer les visiteurs sur leur rapport aux questions environnementales et de santé publique.

L’éducation à l’alimentation au cœur des JNAgri 2024

Les participants auront l’occasion d’approfondir leurs connaissances des produits et de leurs filières, favorisant ainsi la promotion du travail des professionnels et de l’agriculture française. Cette proximité encouragera probablement les consommateurs à privilégier les circuits courts et les produits français.
Cette année, les JNAgri se penchent sur la thématique de l’éducation à l’alimentation. Une démarche répondant notamment aux problématiques sociétales majeures de la prise en compte de l’environnement et de la santé des consommateurs. Les professionnels partageront ainsi des pistes pour adopter des comportements alimentaires sains et qualitatifs.

Une consultation citoyenne autour de l’alimentation

Souhaitant initier une acton impactante auprès des plus jeunes, en complément des animations qui leur seront proposées pendant les JNAgri, Make.org Foundation, #agridemain et Open Agrifood ont lancé, le 25 février au Salon international de l’agriculture, une grande consultation citoyenne nationale. Avec le parrainage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le coup d’envoi de l’opération participative s’est déroulé en présence de Guillaume Gomez, ambassadeur de la gastronomie française, Thierry Marx, chef étoilé et Erik Orsenna, écrivain et académicien.

Jusqu’au 25 avril, les Françaises et Français sont donc invités à répondre à la question : « Comment sensibiliser et éduquer nos enfants à mieux manger ? » et à voter en se connectant sur educalimentation.make.org. Les résultats de la consultation seront dévoilés le 7 juin lors du lancement officiel des JNAgri, aux Arènes de Lutèce à Paris.

Les JNAgri, un rendez-vous incontournable

Nicolas Chabanne, fondateur de C’est qui le patron ?!, marque qui permet aux consommateurs de définir les cahiers des charges de leurs produits et de soutenir les producteurs au juste prix, portera la parole des consommateurs dans cette 4 e édition.
Depuis sa création, les JNAgri, appréciées tant par le grand public que par les professionnels, rencontrent un succès croissant. En 2023, 1330 événements (131 de plus qu’en 2022) ont été organisés sur plus de 900 lieux distincts de l’ensemble du territoire national.

Inscription des événements en ligne

Les professionnels souhaitant participer peuvent inscrire leurs événements sur le site journeesagriculture.fr. Actualités, programme, boîte à outils, visuels et kit de communication y sont également accessibles.

Actrices incontournables de l’agriculture

Publié le 21 Fév 24

La MSA et Verian publient un baromètre sur les agricultrices et les salariées en agriculture. Les femmes du monde agricole sont particulièrement volontaires et mues par la passion, mais aussi en quête de reconnaissance, non seulement par l’ensemble de la société, mais également par leurs pairs et les acteurs de leur secteur.

L’agriculture est très clairement pour elles un choix de cœur : toutes la décrivent comme un métier « passion » (93 %) qui leur semble de toute évidence essentiel (96 %) et dans lequel elles s’épanouissent (84%). Elles sont avant tout mues par leur amour du métier (47 %) et de la nature (51 %).

Un attachement à leur profession extrêmement fort, malgré des points de crispations qu’elles dénoncent :

  • Un sentiment d’inégalités entre les femmes et les hommes du monde agricole, notamment en termes de rémunération et surtout de reconnaissance ;
  • Une rémunération jugée très insuffisante.

Pour télécharger le baromètre : cliquez ici

Grande consultation citoyenne sur l’éducation à l’alimentation

Publié le 20 Fév 24

Avec le parrainage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, une coalition réunissant Make.org, #agridemain et Open Agrifood, lance une grande consultation sur l’éducation à l’alimentation au Salon International de l’Agriculture. Son lancement aura lieu le dimanche 25 février 2024 à 16h30 sur le stand du ministère, en présence du ministre Marc Fesneau.

L’éducation à l’alimentation de nos enfants est une question de santé publique. Les maladies liées à une mauvaise alimentation dont l’obésité ne cessent d’augmenter, en particulier dans les milieux défavorisés. Au-delà du mal-être des personnes touchées par ce fléau, cela représente un coût de 10 milliards d’euros supporté par la sécurité sociale.

Aujourd’hui, Make.org, #agridemain et Open Agrifood – avec le soutien du Salon international de l’agriculture et du Club de la table française et avec le parrainage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire – s’unissent pour construire la première coalition pour une action majeure en faveur d’une sensibilisation et d’une éducation à une meilleure alimentation pour nos enfants. Une consultation citoyenne massive se déroulera du 25 février au 25 avril 2024, pour ouvrir un grand débat avec les Françaises et Français et expert.e.s du sujet sur la plateforme Make.org autour de la question : “Comment sensibiliser et éduquer nos enfants à mieux manger ?“.

Cette consultation sera lancée le 25 février à 16h30 sur le stand du ministère (hall 4) et sera complétée par des animations et des tables-rondes sur ce thème sur le stand de #agridemain.

Pendant deux mois les citoyennes et citoyens seront invité.e.s à faire des propositions et voter sur celles des autres en répondant à la question “Comment sensibiliser et éduquer les enfants à mieux manger ?”. Les résultats de la consultation seront présentés le 7 juin lors du lancement des Journées Nationales de l’Agriculture dont la thématique cette année porte sur l’éducation à l’alimentation.

La différence en agriculture

Publié le 14 Fév 24

La Chambre d’agriculture de Bretagne œuvre à une meilleure acceptation et une plus grande insertion des personnes handicapées en agriculture, en portant le projet « Handi-CAP vers l’agriculture ! »

Le projet « Handi-CAP vers l’agriculture ! » s’appuie sur:
– un recueil de 8 témoignages sur le handicap en agriculture, des podcasts et des fiches pratiques
– un évènement régional, trait d’union entre employeurs, demandeurs d’emploi et jeunes en formation
– une exposition photos itinérante «Nouveaux regards sur le handicap en agriculture»
– une mallette pédagogique destinée à sensibiliser aux enjeux du handicap en agriculture, notamment dans les centres de formation agricole.

Le recueil est riche de conseils et surtout de témoignages inspirants, ouvrant les portes des possibles pour les personnes handicapées dans l’univers agricole. Comme l’exprime Magali, handicapée, “ce qui est vraiment nécessaire pour travailler dans une ferme, c’est d’avoir une motivation véritable“.

Pour feuilleter le recueil, cliquez ici

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