Transmission agricole en polyculture élevage laitier

Publié le 4 Fév 20

Pour favoriser la transmission et communiquer sur les exploitations laitières à reprendre en Indre-et-Loire, des portraits vidéos d’éleveurs cédants sont régulièrement réalisés. Le dernier en date concerne l’élevage de Guy Terrien, situé à l’est du département dans le secteur de Chinon, sur la commune de Champigny/Veude. Il cherche un repreneur pour son exploitation laitière robotisée composée de 120 vaches et 175ha de SAU.

Vous pouvez retrouver l’offre complète sur le RDI ici : https://www.repertoireinstallation.com/relai.php?onglet=ficheOffre&numOffre=20520

Pour plus d’informations sur cette reprise, vous pouvez contacter Françoise Germette ou Mathilde Joubert à la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire au 02.47.48.37.37 ou par mail à rdi37@cda37.fr

Pour consulter les autres offres de reprises, rdv sur la page Facebook « S’installer en Touraine, une aubaine ! »

« Au cœur des territoires ruraux, notre rôle est de communiquer et de recréer des liens avec les populations qui nous entourent. »

Publié le 25 Nov 19

Interview Corinne MARTINEZ – Ets SANSAN
Un négoce agricole nous parle de son action pour plus de durabilité.

Créée par mon père, Jean Sansan, en 1972, les Ets Sansan sont une entreprise de négoce agricole, située à Nérac dans le Lot-et-Garonne. Mon frère et moi-même avons pris sa suite dans l’entreprise familiale, qui comprend également 23 salariés. Nous avons 5 sites implantés Sud Lot-et-Garonne ainsi que Nord-Gers.

Notre travail de négociant agricole consiste à être le trait d’union entre les agriculteurs et la première transformation. Nous vendons notamment des semences et des engrais aux agriculteurs et nous les accompagnons sur le suivi agronomique et technique de leurs exploitations. En parallèle, nous récoltons et stockons 55 000 tonnes de marchandises dans nos silos (blé mais tournesol, soja, colza, fèverole) que ce soit en conventionnel et en bio.

Respect du consommateur

Depuis 2007, notre entreprise s’est engagée dans une démarche qualité afin d’assurer la sécurité alimentaire selon le référentiel propre à notre métier de stockeur. Nous avons mis en place un guide des bonnes pratiques d’hygiène pour la collecte, le stockage, la commercialisation et le transport des céréales, d’oléagineux et de protéagineux et avons identifié les risques déterminants pour la sécurité alimentaire.

A l’aide de procédés bien identifiés, nous sommes en mesure de maîtriser l’hygiène et les risques de contamination biologiques, physiques et chimiques des produits de la collecte au champ à l’expédition chez l’industriel.

Communiquer positivement sur notre métier localement

Nous nous sommes interrogés sur nos métiers et nous avons conclu qu’il était de notre devoir d’apporter des réponses concrètes aux questionnements des consommateurs, à rassurer l’opinion publique par une communication directe et indirecte. Depuis quelques années, nous twittons régulièrement sur les actions menées par notre société ou nos collègues négociants de toute la France en diffusant des messages positifs.

Nous souhaitons communiquer plus localement et pour ce faire, nous affichons en bout de champ les variétés d’essai et des panneaux signalant des parcelles en biocontrôle. Nous sommes également impliqués dans la vie des associations sportives et culturelles de notre secteur. Puis, nous intervenons dans les lycées agricoles et recevons stagiaires, groupes en réinsertion professionnelle. Prochain objectif, aller parler de notre métier aux plus petits, dans les écoles primaires !

Un engagement sociétal et environnemental

Notre souhait est de s’engager concrètement sur des actions de durabilité qui impacteront positivement notre territoire localement. C’est pourquoi nous développons notamment l’objectif d’un soja zéro phyto dans le cadre d’un groupe qui travaille sur des solutions innovantes, appelé groupe 30 000, et qui rassemble 12 agriculteurs.

Plus globalement, nous menons au quotidien de nombreuses démarches vertueuses, plus respectueuses de l’environnement et en accord avec les demandes sociétales actuelles :

  • Maîtrise des pollutions diffuses, préservation des ressources en eau …
  • Collecte des déchets plastiques usagés, des produits non utilisés
  • Mise en place d’essais de solutions de lutte biologique (biocides, biostimulants…), alternatives efficaces aux traitements chimiques, solutions innovantes dans une démarche de développement durable
  • L’accompagnement de nos agriculteurs dans les démarches de certification Haute Valeur Environnementale

Afin de continuer notre engagement pour plus de durabilité, nous envisageons d’embaucher un ingénieur pour développer ces actions sur le long terme.

L’agriculture française peu consommatrice de plastique

Publié le 4 Nov 19

Stable depuis plusieurs années, la consommation de plastique en agriculture reste très modeste et représente moins de 2% de la consommation de plastique en France.

La consommation annuelle des plastiques agricoles est en effet d’environ 85 000 tonnes de produits neufs, hors emballages, 105.000 tonnes si l’on y inclue les emballages.

Par ses qualités, le plastique agricole permet de réduire l’impact environnemental de la production agricole. Son utilisation contribue à limiter la consommation d’eau, le recours à l’utilisation des pesticides (le paillage, par exemple, permet de lutter efficacement contre les mauvaises herbes) et le gaspillage de fourrage.

En France, la collecte et le recyclage des plastiques agricoles sont organisés de façon volontaire, avec des résultats exemplaires. Cette filière française de recyclage mobilise 350 industriels ou importateurs contributeurs, 1300 opérateurs de collecte dont 90% de coopératives et négociants agricoles et 300 000 agriculteurs trieurs. En 2018, 77 000 tonnes de plastiques et emballages usagés ont été ainsi collectées.

Pour aller plus loin : ADIVALORADEME

Le saviez-vous ?
L’agriculture est un des secteurs économiques en France produisant le moins de déchets (1,3 millions de tonnes), très loin derrière le secteur de la construction (224,8 millions de tonnes) ou de l’industrie (24,1 millions de tonnes). [source : Eurostat RSD 2014]

Utilisation des antibiotiques avec parcimonie

Publié le 28 Oct 19


Les éleveurs se mobilisent depuis plusieurs années pour lutter contre le développement de l’antibiorésistance. Et les résultats sont là, puisque l’utilisation des antibiotiques en élevage a diminué de 45,2% depuis 2011.

Dans le cadre d’un plan national lancé en 2012 intitulé « Ecoantibio 1 », l’objectif initial de diminuer de 25 % l’utilisation des antibiotiques en santé animale en 5 ans a été dépassé puisqu’elle a en fait chuté de 37 % sur cette période. Ceci a été permis par l’utilisation de méthodes alternatives (notamment les huiles essentielles) et l’amélioration de la prévention des maladies animales.

Le nouveau plan Ecoantibio 2 (sur la période 2017-2021) vise à poursuivre les efforts et à inscrire, dans la durée, la baisse de l’exposition des animaux aux antibiotiques, avec une réduction enregistrée en 2017 de 5,9 % par rapport à 2016.

Pour aller plus loin : ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)

Les agroéquipements : un secteur dynamique tourné vers l’avenir

Publié le 21 Oct 19


L’agroéquipement français, fort de 60 000 salariés en France, constitue un secteur innovant, puissant, varié et en croissance, engagée dans l’ère technologique.

Les progrès techniques longtemps tournés vers l’augmentation de la puissance, la filière de l’agroéquipement est engagée désormais dans une nouvelle révolution : celle de l’agriculture de précision. Le développement des technologies autour des communications, des capteurs, des automatisations et de la gestion de l’information permet cette nouvelle évolution au service d’une agriculture plus performante et respectueuse de l’environnement.

Une récente enquête de conjoncture révèle que les industriels des agroéquipements se projettent vers l’agriculture de demain. Ils sont ainsi 76% à penser que les nouvelles approches culturales et d’élevage adoptées par la génération d’agriculteurs à venir vont bouleverser leur marché dans les 5 à 10 prochaines années. De même, 70% des professionnels affirment que la robotisation des exploitations agricoles va fortement se développer dans les 3 à 5 prochaines années. En parallèle, ils sont 34% à estimer que le bio est une tendance favorable à leur activité (intensification de l’utilisation des techniques mécaniques de désherbage, de pulvérisation de précision. Pour aller plus loin : cliquez ici

Les formations et les métiers de l’agriculture s’invitent au Salon de l’Education

Publié le 16 Oct 19

C’est du 22 au 24 novembre 2019 que se déroule au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris le Salon de l’Education.

Anefa-Stéphane Grossin

Cette année, l’Agriculture et plus précisément les formations et les métiers agricoles poussent les portes de ce salon.

L’objectif pour le monde agricole et du vivant est de promouvoir et faire connaître la grande variété de formations et de métiers que propose l’Agriculture.

En effet, les formations et les métiers de l’agriculture ce sont :

  • + 100 métiers
  • 807 établissements d’enseignement agricole (216 publics, 591 privés)
  • 138 363 élèves
  • 87,2% de réussite aux examens

Avec un taux d’insertion professionnelle de :

  • 82 % pour les Bac pro
  • 90% BTSA
  • 93% pour l’enseignement supérieur long

La France en manque de miel

Publié le 14 Oct 19

La France a produit, en 2018, 27.736 tonnes de miel. Or le consommateur français en consomme plus du double, obligeant la France à importer principalement d’Espagne, de Chine, d’Ukraine et d’Argentine.

La France compte 56.773 apiculteurs en 2018. Cette activité regroupe très majoritairement des apiculteurs amateurs puisque 92,5 % des apiculteurs ont moins de 50 ruches.

La production de miel est principalement le fait d’apiculteurs possédant plus de 50 ruches (77 % du volume en 2018). La répartition en 2018 est la suivante :

  • 10 % du volume de miel produit en France sont réalisés par les apiculteurs de 50 à 149 ruches ;
  • 29 % du volume par  les apiculteurs ayant de 150 à 400 ruches ;
  • 38 % du volume par les apiculteurs de plus de 400 ruches.

La production de miel est concentrée dans la moitié Sud du pays. En 2018, la principale région productrice de miel est l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 4.974 tonnes (18 % de la production nationale), suivie de l’Occitanie (16 %) et le Grand Est (14 %).

Le rendement moyen national atteint 28,7kg de miel produit/ruche en 2018. Plus le cheptel est important, meilleur est le rendement : les apiculteurs de plus de 400 ruches ont un rendement de 38 kg/ruche contre 19 kg/ruche pour les moins de 50 ruches.

A noter que le miel certifié biologique représente environ 10,3% du total du volume de miel produit en 2018 soit 2.857 tonnes, avec un rendement moyen par ruche plus faible s’élevant à 19 kg/ruche. Pour en savoir plus : cliquez ici

Dynamique des grandes cultures biologiques

Publié le 9 Oct 19

Grandes cultures biologiques : des conversions soutenues tirées par le blé tendre et une dynamique de marchés à 2 chiffres en céréales.

Avec plus de 400 000 hectares en 2017, les surfaces en grandes cultures biologiques ont plus que doublé en 10 ans, cultivées par 14 000 producteurs contre 5000 10 ans auparavant. Cela représente 3,3% de la sole grandes cultures française. Le dynamisme ne se dément pas puisque plus de 1200 nouveaux producteurs spécialisés en grandes cultures se sont convertis en 2018 avec des surfaces moyennes de 112 ha/exploitation, alors qu’ils n’étaient que 800 en moyenne au cours des 3 années précédentes, selon l’Agence Bio. Toutefois, on constate un désengagement d’environ 150 producteurs par an qui sortent de l’agriculture biologique.

En termes géographique, la palme des conversions se situe dans les régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine qui concentre à elles 2 plus de 500 nouveaux entrants, mais les conversions s’accélèrent également en zones intermédiaires : Centre Val de Loire, Bourgogne, Grand Est et dans une moindre mesure en Pays de Loire.
Ainsi en 2017, le taux de pénétration en grandes cultures bio, mesuré par les surfaces bio sur les surfaces totales s’établit à :
• 298 000 hectares de céréales en 2017 = 3,2 %
• 61 000 hectares d’oléagineux = 2,8%
• 28 718 hectares de protéagineux = 9,8% dont soja 18% en bio, féverole 27% en bio
• 25% des surfaces en lentilles et pois chiches

Ce sont ainsi près de 480 000 tonnes de grains qui ont été collectées en 2018, dont 300 000 de céréales. La demande est très dynamique avec une croissance de 15 % /an en meunerie et 12% /an en fabrication d’aliments du bétail. Ce développement des marchés plus rapide que la collecte de céréales (+100 000 t de céréales en 5 ans) provoque un accroissement des importations de céréales en parallèle (+80 000 t en 5 ans). La France n’est autosuffisante qu’à hauteur de 66% en céréales (ratio collecte /utilisations, source FranceAgriMer), mais seulement 55 % en blé et 85% en maïs. En féverole et pois en revanche, elle est quasiment à l’équilibre, aux aléas de collecte près liés au climat. Compte tenu des surfaces déjà convertie en bio en lentilles et pois chiche, les marchés sont sans doute arrivés à saturation.
Le plan de transformation de la filière céréalière prévoit un doublement de la collecte en blé biologique dans les 5 prochaines années, rythme plausible au regard des conversions actuelles et conforme à la demande de la meunerie. Sur les autres céréales ou protéagineux, il semble moins certain que les équilibres de marchés biologiques soient aussi porteurs.

En conséquence de ces équilibres de marchés, le prix du blé tendre biologique payé aux agriculteurs reste très soutenu et stable entre 350 et 380 €/t depuis 5 ans soit le double du blé tendre conventionnel, beaucoup plus soumis aux marchés extérieurs. Les prix payés du maïs bio fléchissent légèrement depuis 2 ans, concurrencés par l’arrivée massive de céréales en 2ème année de conversion valorisable en biologique dans l’alimentation animale, mais pas encore en alimentation humaine. Cette dérogation disparaîtra dans quelques mois.

L’olive française : un petit marché de qualité

Publié le 3 Oct 19


Les cultures d’oliviers en France s’étendent sur 52 000 hectares répartis dans 13 départements (principalement dans les Bouches-du-Rhône et le Var).

La production française d’huile d’olive avoisine les 5 000 tonnes (représentant 5 % de la consommation française) et entre 1 250 et 1 400 tonnes d’olives de table (représentant 1,5 à 2% de la consommation française).

La France représente à peine 0,16 % de la production mondiale d’huile d’olive, mais 3,50 % de la consommation mondiale.

Les quelque 120 000 producteurs français élaborent un produit réputé pour sa qualité, bénéficiant de signes officiels de qualité (15 appellations d’origines protégées).

Pour aller plus loin :

Le saviez-vous ?

  • En France, près de 34 millions d’olives récoltées et triturées fournissent 5 000 tonnes d’huile d’olives.
  • Il faut de 5 à 8 kg d’olives pour obtenir un litre d’huile d’olive.
  • Les 1 250 tonnes d’olives de table produites sont composées de 60 % d’olives vertes et 40 % d’olives noires

Le modèle d’élevage herbivore français, acteur du développement durable

Publié le 13 Août 19

Durant l’été, nous sommes nombreux à parcourir les routes de France. Au loin, on aperçoit souvent des vaches, des moutons ou encore des chèvres brouter dans les prairies. L’élevage dans notre pays fait vraiment partie des paysages. Pourtant, sommes-nous conscients que nos fermes françaises ont des caractéristiques assez exceptionnelles dans le monde ?

Dans nos climats tempérés et humides, depuis que l’homme s’y est installé, l’élevage a façonné nos territoires, développé notre économie, de même que notre art de vivre.

Mais là où ailleurs il est devenu « industriel » ou, au contraire, resté vivrier et autarcique, le modèle français s’est développé tout en restant à taille familiale et en utilisant essentiellement les fourrages produits sur la ferme.

C’est certainement cette dimension humaine et locale qui a permis cette qualité de viandes et de produits laitiers intimement liée à nos terroirs et notre gastronomie, qui, et ce n’est pas rien, est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco ! Pour en savoir plus : cliquez ici

L’agriculture biologique créatrice d’emploi

Publié le 17 Juin 19

L’agriculture biologique connaît un essor important depuis quelques années. En effet, que ce soit pour des raisons de santé, pour la qualité et le goût des produits ou pour préserver l’environnement le consommateur est de plus en plus friand de ce type d’agriculture.

L’agriculture biologique c’est :

  • 5 0001 exploitations supplémentaires en 2018,
  •  41 600 exploitations soit 9,5% des exploitations françaises
  • 2 millions d’hectares cultivés soit 7,5% de la surface agricole française.

Cet essor a également des retombées concrètes en termes de création d’emplois. En 2018, le secteur bio affiche 18 714 nouveaux emplois dans la production agricole, la transformation et la distribution ce qui représente 14 % des emplois agricoles.

Fin 2017, l’agriculture biologique représente, plus de 155 347 emplois directs à temps plein dans les filières bios, soit plus du double qu’en 2012.

Depuis 2012, le nombre d’emplois a quasiment doublé avec une croissance annuelle de 10,3%

Les 155 347 emplois directs en équivalent temps plein estimés pour 2018 se répartissent ainsi :

  • 100 300 emplois directs dans les fermes soit + 13% par rapport à 2017.
  • 19 900 emplois directs pour la transformation
  • 32 490 emplois directs pour la distribution
  • 2 250 emplois directs dans les activités de service.

Que ce soit le secteur bio ou le secteur conventionnel une chose est sûre, l’agriculture recrute !!!

  1. Chiffres de l’agence bio

Basile, agriculteur dans le Loiret (45), explique son métier de multiplicateur de semences

Publié le 20 Mai 19

L’agriculture recrute et le fait-savoir

Publié le 8 Avr 19

L’agriculture est le deuxième secteur pourvoyeur d’emploi en France avec plus de 50 000* salariés agricoles permanents recrutés par an. Cependant malgré une offre large et variée, l’agriculture ne trouve pas preneur pour l’intégralité des postes qu’elle propose.
Les professionnels du monde agricole redoublent alors d’ingéniosité et d’idées en multipliant les moyens pour faire connaître le secteur agricole et surtout donner envie d’y travailler.
L’agriculture recrute et le fait savoir au travers de différentes actions comme :
– Des interventions dans les établissements scolaires

– Des visites d’exploitations agricoles sur toute la France
– Des journées de promotion des métiers, emplois et formations,
– Des forums, salons et foires sur toute la France toute au long de l’année
– Des campagnes de communication nationale
– Des partenariats avec des structures référence en terme d’emploi comme Pôle Emploi.
– Information collective auprès de tout public sur les métiers, formations, emplois et filières agricoles

 

*MSA 2016 et Chiffres Ministère de l’Agriculture

La noisette sublimée

Publié le 3 Avr 19


Patrick Chassac et Sabrina Augier, ambassadeurs #agridemain, sont arboriculteurs à Beaugas, dans le Lot-et-Garonne. Producteurs de noisettes, ils ont choisi de développer toute une gamme de produits transformés pour valoriser ce fruit à coque, sous la marque « Le casse-noisette ».

« Nous cultivons actuellement 30 hectares de noisetiers, 15 ha de prunes pour les pruneaux et 4 ha de blé » détaille Sabrina Augier. « Nous livrons la totalité de notre récolte de noisettes à la coopérative Unicoque, qui dispose d’un outil très performant pour le cassage, le séchage et le calibrage. Il y a 5 ans, nous avons mené une réflexion pour chercher à nous diversifier et à valoriser ce fruit à coque. C’est ainsi, que nous rachetons une partie de nos noisettes à la coopérative et les transformons».

Toute une variété de produits à base de noisettes

« Après deux années de recherches et de tests sur les recettes, nous proposons depuis 3 ans, une gamme variée de produits à base de noisettes. Dans notre laboratoire sur notre exploitation, nous élaborons les pâtes à tartiner, les noisettes enrobées et grillées ainsi que les biscuits. Nous créons nous-mêmes nos recettes ».

D’autres produits ont nécessité de faire appel à des spécialistes. Ainsi, un moulin dans l’Aveyron élabore l’huile de noisettes mais également les farines de noisette et de blé. Quant aux bières à la noisette, elles ont nécessité une recherche plus poussée en collaboration avec un brasseur de Gironde. « Nous ne voulions pas d’une bière aromatisée à la noisette mais une bière élaborée avec une partie de la noisette elle-même. La difficulté venant du fait que le gras de la noisette empêche la bière de mousser, il a fallu concevoir un procédé particulier et un dosage adapté ».

Une production originale qui plaît aux consommateurs

Cette diversification a nécessité l’embauche d’une salariée à temps complet et une autre à mi-temps pour la transformation des produits. « Je consacre beaucoup de temps à la vente et à la prospection commerciale » précise Sabrina Augier. « Les produits sont vendus dans les magasins de producteurs, les épiceries fines, les restaurants et bars à bières. Je participe également régulièrement aux marchés du Pari fermier ». Si l’objectif actuellement est de stabiliser les ventes, des réflexions sont en cours pour élaborer de nouvelles recettes, Sabrina souhaitant développer la gamme de biscuits salés, et de mieux faire connaître les produits et leurs utilisations. Des grands chefs cuisiniers s’intéressent à ses produits mais les consommateurs sont parfois interrogatifs sur la façon de les accommoder. « Très prochainement, nous allons appliquer sur nos bouteilles d’huiles et nos emballages de farine, des QR Codes qui renverraient directement sur différentes recettes possibles ». Le Casse-Noisette, un véritable ballet des nouveautés pour découvrir toutes les facettes de ce petit fruit à coque.

Pour aller plus loin : https://www.instagram.com/le_casse_noisette_/


La production de noisettes françaises
La France compte quelque 300 producteurs, essentiellement dans le Sud-Ouest, cultivant plus de 4 500 hectares de noisetiers. La production annuelle française avoisine les 20 000 tonnes de noisettes décortiquées, destinées essentiellement à la chocolaterie, la confiserie et la biscuiterie. La France exporte près de 5 % (ce qui représente 1 000 tonnes de la production française) de sa production essentiellement en coque vers l’Allemagne, mais elle importe 16 000 tonnes d’amandons pour l’industrie.
Aujourd’hui, 75% de la production mondiale de noisettes est assurée par la Turquie dont la production est en baisse. Pour répondre à la demande croissante des consommateurs et des industriels, la coopérative Unicoque, qui traite 98% de la production française de noisettes, a mis en place un projet de développement pour accompagner les producteurs afin d’atteindre, à l’horizon 2030, une production annuelle française de 30 000 tonnes.

Lumière sur les nouveaux céréaliers

Publié le 27 Mar 19

« Nous avons le savoir-faire, il faut le faire savoir ! » Les céréaliers français ont décidé de repenser fondamentalement leur stratégie de communication et viennent de sortir une campagne de communication on-line et off-line intitulée « LES NOUVEAUX CEREALIERS ». Objectifs : inviter le public à porter un nouveau regard sur le métier et redonner de la fierté aux céréaliers. L’alimentation et l’agriculture sont revenues sur le devant de la scène, c’est une bonne nouvelle. Au fil du temps, la société est devenue intraitable sur la qualité de son alimentation et elle est plus que jamais attentive à la préservation de la terre, clé de voûte de la sécurité alimentaire. C’est l’occasion pour les céréaliers de montrer qu’ils partagent ces objectifs et sont engagés depuis longtemps dans cette trajectoire.

visuelsbis

ÊTRE NOUVEAU N’EST PAS UNE QUESTION DE GENERATION MAIS DE MENTALITE
Les céréaliers sont « nouveaux » à plusieurs égards : « Nouveaux » car ils n’ont de cesse de changer et de s’adapter aux nouvelles demandes, au changement climatique, aux demandes du marché, aux fluctuations des cours. « Nouveaux » dans leur façon de s’exprimer puisque, jusqu’à présent, ils n’avaient que très peu pris la parole publiquement. Et bien sûr, « Nouveaux » dans le regard que la société va désormais porter sur eux. Retrouvez-les sur www.lesnouveauxcerealiers.fr

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