Développer des filières de qualité, un défi actuel de l’agriculture française

Publié le 14 Jan 19

L’agriculture française, dans la pluralité de ses modèles économiques et agronomiques, constitue un pilier de l’économie française et une part de son identité culturelle et historique. Cependant, le contexte agricole a fortement évolué depuis quelques années, notamment en miroir des nouvelles attentes sociétales des consommateurs, vers plus de durabilité et de traçabilité. L’agriculture française doit ainsi s’adapter à ces nouvelles exigences et appréhender de nouveaux défis, notamment le développement de filières de qualité.

Dans cette optique, des TPE-PME du Commerce Agricole et Agroalimentaire montrent l’exemple et mettent en place des circuits de proximité.

En 2000, les Etablissements Bresson ont fait le choix d’intégrer une démarche de qualité pour leurs blés, la filière « CRC – Culture Raisonnée Contrôlée », née dans l’Yonne en Bourgogne. Le blé CRC est de grande qualité, Label Rouge et certifié : il était à l’origine destiné à l’alimentation infantile. Les débouchés sont internalisés au sein de la filière car les blés CRC ne sont vendus qu’à des meuniers adhérents à celle-ci, généralement locaux, de manière à respecter l’éthique de ce blé.

Cette filière exigeante impose, entre autres, une traçabilité totale du semis jusqu’à l’expédition, une liste positive de produits phytosanitaires, l’isolement des lots et une interdiction des insecticides de stockage. Pour mettre en place cette démarche au sein d’une petite structure telle que les Etablissements Bresson – ceux-ci ont dû recruter une Responsable qualité, créer des procédures et motiver l’ensemble de leur personnel et des agriculteurs avec lesquels ils travaillent, aux exigences du Référentiel. Ils ont également dû investir dans un nouveau silo de 30 000 Tonnes, dont 10 000 T dédiés CRC. Participer à la filière CRC leur a également donné les outils adéquats pour s’ouvrir à d’autres filières comme le soja pour l’alimentation humaine ou le lin dans la filière « Bleu Blanc Coeur ».

En ce sens, le développement d’une filière de qualité permet ainsi aux entreprises de se diversifier tout en répondant aux attentes sociétales actuelles, de traçabilité des produits – de l’agriculteur au consommateur.

 

Les agroéquipements intelligents au service de l’agriculture de demain

Publié le 7 Jan 19


À la pointe de l’innovation et tournés vers l’avenir, les agroéquipements apportent des réponses concrètes à la demande du monde agricole et de la société. En plus de contribuer à la compétitivité des exploitations et diminuer la pénibilité du travail des agriculteurs, les nouveaux équipements robotisés et connectés, voire autonomes, participent au développement d’un nouveau modèle agricole plus respectueux de son écosystème. Contrairement aux idées reçues, les machines dernier cri ne s’inscrivent pas dans un esprit d’ultra-rendement mais favorisent la protection de l’environnement et le bien-être des animaux.

 Protéger les sols et la biodiversité

De nouveaux pulvérisateurs, embarqués sur des tracteurs permettent par exemple de réduire considérablement l’usage de produits phytosanitaires en adaptant très précisément leurs dosages aux besoins des plantes ou des sols. L’usage optimal de ces équipements permettrait une réduction de 30% des produits phytopharmaceutiques dans l’agriculture française. Elle pourrait même être poussée à 50% si l’on prend en compte les nouvelles technologies en cours d’élaboration.

Ces machines innovantes sont aussi capables d’ajuster la consommation d’engrais grâce à des systèmes embarqués qui mesurent les variations du sol et leur composition. On peut ainsi apporter à ses cultures les bonnes quantités d’azote pour les nourrir.

Favoriser le bien-être animal

Les équipements robotisés utilisés pour la traite ou l’alimentation des animaux reposent sur leur libre circulation. L’automatisation des exploitations leur permet d’exprimer leur comportement naturel avec la possibilité de manger ou boire quand et comme ils le veulent.Lely___CS72057

Dans le cas d’une exploitation laitière par exemple, les vaches sont complètement autonomes dans leurs déplacements, leurs phases de repos et de traites.

De nouvelles infrastructures sont aussi conçues pour que les animaux puissent maintenir un contact visuel et corporel permanent avec leurs congénères. Des aménagements qui sont pensés pour améliorer leur confort et diminuer leur stress, de quoi agir positivement sur leur ingestion et limiter les risques de maladies.

Entre agriculteur et sylviculteur

Publié le 24 Déc 18

Planter, entretenir et tirer profit de la culture d’un arbre dans un objectif économique ne signifie pas forcément être agriculteur.

Tout dépend des arbres considérés

Les arbres cultivés pour la récolte de leurs fruits, le sont par des arboriculteurs, qui sont des agriculteurs. La culture d’arbres d’ornement est pratiquée par le pépiniériste, qui est un agriculteur. En revanche, les arbres exploités pour le bois, le sont par des sylviculteurs, ayant un statut juridique différent de celui des agriculteurs.

Et pourtant la différenciation n’est pas si simple

La distinction par essence cultivée ne suffit pas. En effet, les productions de certaines essences forestières, tels que les sapins de Noël ou les taillis à courte rotation (peupliers, saules, aulnes, bouleaux, robiniers faux acacia, miscanthus… valorisés en papeterie, trituration ou énergie) relèvent de l’activité agricole.

Une définition spécifique du métier

L’agriculteur se définit comme une personne qui procède à la mise en culture de la terre et/ou à l’élevage d’animaux à des fins de productions. Tout dépend donc toutefois de la culture concernée puisque le sylviculteur se définit comme étant celui qui s’occupe de cultiver les bois, les forêts en mettant en place, entretenant, réalisant la taille, l’élagage et la coupe des peuplements.

Différent… mais proche

Agriculteur et sylviculteur relèvent tous deux du régime de la MSA, mutualité sociale agricole. C’est la raison pour laquelle notamment les sylviculteurs votent aux élections des Chambres d’agriculture. Toutefois, au sein de cet organisme consulaire, les représentants forestiers constituent un collège propre, différent de celui des agriculteurs.

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La canne dans les DOM

Publié le 17 Déc 18

La canne à sucre constitue une production emblématique des départements d’outre-mer français. Cette production se concentre à La Réunion, la Guadeloupe et la Martinique. La production est absente à Mayotte et marginale en Guyane.

La canne à sucre constitue une des richesses économiques dominantes dans les 3 départements d’outre-mer concernés, employant quelque 7 100 personnes à temps plein. La production s’étend sur près de 40 800 ha. En Guadeloupe et à la Réunion, la culture de la canne couvre 76 % et 81 % des terres arables, et seulement 40 % en Martinique. La production de canne à sucre s’élève à plus de 2,8 millions de tonnes en 2017 dans l’ensemble des DOM. Cette production alimente deux filières : celle du sucre et celle du rhum.

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Le sucre

L’essentiel de la production du sucre des DOM est originaire des deux sucreries de la Réunion (200 000 t de sucre sur une production totale pour les DOM de 263 000 t). Le sucre produit dans les DOM se présente sous deux formes : sucres spéciaux (sucre roux) et sucre vrac destiné à être raffiné. Il est vendu à la fois sur le marché local et sur le marché européen pour la Réunion et la Guadeloupe. La production de sucre en Martinique est de 4 000 tonnes et est écoulée exclusivement localement.

Le rhum

Il existe 24 distilleries en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à La Réunion permettant une production annuelle de près de 260 000 hectolitres d’alcool pur (HAP) de rhum. Le rhum agricole est produit à partir du jus de la canne. C’est le cas notamment du rhum martiniquais bénéficiant d’une AOP, appellation d’origine protégée. Par ailleurs, une partie du rhum des DOM (notamment à La Réunion) est constituée de rhum de sucrerie, dit rhum industriel, élaboré à partir de la mélasse.

Source : ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – ministère des Outre-Mer

Pour aller plus loin, cliquez ici.

L’agriculture, un panel de métiers

Publié le 10 Déc 18

9 français sur 10 pensent que l’agriculture est constituée principalement d’agriculteurs exploitants  [1]
9 français sur 10 ignorent que l’agriculture c’est plus de 90 métiers

L’agriculture est un secteur dynamique, générateur d’emplois et offrant des perspectives prometteuses.

  • 50 000 salariés agricoles permanents recrutés par an occupant tous des métiers divers et variés
  • 842 800 contrats signés chaque année

L’Agriculture c’est plus de 90 métiers nécessitant des niveaux de formations allant du CAPA au diplôme d’ingénieur. De nombreux débouchés s’offrent aux jeunes en sortie d’école.

  • 93 % des jeunes issus de l’enseignement agricole trouvent un emploi ou une formation dans les six mois suivant l’obtention de leurs diplômes

Chaque profil peut s’épanouir dans le secteur de son choix : maraîchage, floriculture, arboriculture fruitière, pépinières, cultures céréalières et industrielles « grandes cultures », viticulture, cultures spécialisées, élevage bovins lait ou viande, élevage ovin, caprin, porcin, cheval, de gros ou petits animaux, volailles, lapins, polyculture, poly-élevage, conchyculture, champignonnières, paysagisme, forêt bois…

Dans le secteur agricole, l’emploi salarié se développe. Des métiers agricoles évoluent et de nouveaux métiers apparaissent. Par exemple, le maraîchage a développé de nouvelles fonctions comme l’automatisation nécessitant de nouvelles compétences

Notre agriculture est moderne et dynamique :

  • Une agriculture innovante et pionnière : drones, machinisme agricole, robotique…
  • Un monde agricole ultra-connecté : 85 % des agriculteurs utilisent internet tous les jours

Faire le choix d’un métier agricole c’est faire le choix d’un métier à forte valeur ajoutée.
Chacun d’entre nous peut trouver un métier à son image.

Alors n’hésitez plus, osez l’agriculture.

  • Sources : MSA 2016 et Chiffres Ministère de l’Agriculture
[1] Sondage de l’ANEFA,  l’APECITA/Opinion Way sur les métiers de l’Agriculture révèle la nécessité pour les acteurs du monde agricole de promouvoir davantage la diversité des métiers que l’agriculture propose et ses multiples opportunités d’emploi.

La sécheresse a fortement pénalisé les cultures

Publié le 28 Nov 18

Les récoltes 2018 sont en baisse pour toutes les cultures en raison des conditions climatiques. La baisse des rendements est particulièrement forte pour le colza et pour les cultures d’été (maïs, tournesol) ainsi que pour les betteraves et les pommes de terre qui ont souffert de la sécheresse.

Source : Agreste – ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation

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Les céréales une valeur sûre pour la France

Publié le 26 Nov 18

Les céréales françaises appréciées aussi à l’international

La qualité des céréales françaises est indéniablement un critère d’attractivité important sur le marché national mais aussi international. Cette année, par exemple, la quasi-totalité des blés français présente un taux de protéines élevé, une qualité essentielle pour la tenue de la pâte à pain à la cuisson. Les orges de brasserie, qui servent donc à la fabrication de la bière, répondent aux standards d’achat des brasseurs.

Sur la totalité de la collecte de blés français, par exemple, la moitié est consommée localement en France par la boulangerie artisanale, industrielle, l’éthanolerie, les fabricants d’aliments pour animaux et l’autre moitié est exportée hors de nos frontières.

Les céréales françaises sont donc appréciées dans notre pays mais aussi par les industriels meuniers d’Afrique du nord ou les brasseurs nord européens. Le professionnalisme des producteurs français dont la productivité est parmi la plus élevée au monde, la proximité géographique des zones de consommation importante, la régularité de la production, même si les aléas ont tendance à se multiplier ces dernières années, sont des atouts que les acheteurs mondiaux reconnaissent aux céréales françaises.

L’export de céréales essentielle à la diplomatie de la France

Les français le savent peu mais l’agriculture et plus précisément l’export de céréales est un outil diplomatique utilisée par l’Etat au même titre que la vente d’Airbus ou de Rafales. L’export de céréales rapporte chaque année près de 8 milliards d’€ d’excédents sur la balance commerciale française. Cette activité se hisse ainsi dans le peloton de tête des activités économiques qui rapportent des devises à la France, avec le secteur de l’aéronautique, aérospatiale, le luxe, le vin, ou la pharmacie.

Même si la concurrence fait rage, notamment avec la montée en puissance des pays de l’est, la France se retrouve à la 5ème place dans le palmarès des pays exportateurs mondiaux.

Chaque année, sur les 18 Mt de blé exportées, 7 Mt sont achetées en Europe et 11 par les pays hors de l’UE, comme le Maroc, l’Algérie, L’Egypte, le Nigéria, l’Arabie Saoudite ou bien encore l’Indonésie, Cuba ou les USA, des destinations d’export largement méconnues.

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Les temps forts de l’AgridemainTour 2018

Publié le 15 Oct 18

 

Fête des moissons et des récoltes : 3e édition

afficheC’est reparti pour la 3e édition de la Fête des moissons !
Tout au long de l’été ; #agridemain organise des Fêtes des moissons et vous invite à franchir le portail d’une exploitation. Qu’ils soient céréalier, éleveur, maraîcher ; les ambassadeurs #agridemain vous accueilleront avec plaisir pour engager le dialogue avec vous et vous montrer la réalité d’une exploitation agricole.
En 2018, les questionnements n’ont pas manqué sur l’élevage des poules, sur le glyphosate, sur la qualité de l’alimentation. Avec les fêtes des moissons, on arrête les polémiques ; on pose les valises et on vient tout simplement se renseigner sur le métier d’agriculteur : comment fonctionne telle ou telle machine, peut-on produire sans intrants, puis-je faire un tour de moissonneuse batteuse ?

Une occasion unique pour se faire son propre jugement sur des métiers en pleine évolution !

Au programme :

– chez Christophe Grison à Mareuil sur Ourcq (60) le 26 mai 2018
– chez Guillaume Lefort à Arville (77) le 26 juin 2018
– chez Hervé Pommereau à Berchères les Pierres (28) le 1er juillet 2018
– chez Jacques de Loisy à Hauteville les Dijon (21) le 14 juillet 2018 de 8h à 10h
– chez Frédéric Frot à Remauville (77) le 20 juillet 2018 à 18h
– chez Emmanuel Raillard à Montigny Mornay la Villeneuve sur Vingeanne (21) le 25 juillet 2018 à 18h
– chez Christophe Robin à Sonchamp (78) le 25 juillet 2018 à 11h
– chez Clément Stahl à Blodelsheim (68) le 28 juillet à 14h et le 29 Juillet à 10h
– chez Carinne Schneider à Montpont-en-Bresse (71) le 28 juillet à 16h
– chez Marie-Sophie Pujol à Castelnaudary (11) le 28 juillet 2018 à 18h30
– chez Gilles Van Kempen à Châtillon Coligny (45) en août 2018
– chez Eric Roubeau à Pazy (58) le 4 août 2018
– chez Patrick Maurial à Villeneuve sur Lot (47) le 5 août 2018
– chez François Bugnet à Roche-lès-Clerval (25) le 5 août 2018
– chez Pol Griffon à Warmeriville le 10 août 2018
– chez Louis et Benoît Mathé à Bazolles (71) le 11 août 2018 à 16h
– chez Cédric et Lydie Boussin à Pers en Gâtinais (45) le 17 août 2018 à 18h
–  chez Dominique Bayen à Nod sur Seine (21) le 18 août 2018 à 18h00
– chez Marie Bernard et Marinette Benoist à Alluy (58) le 18 août 2018
– chez Amandine Lafranchise à Garchy (58) le 18 août 2018
– chez Stéphane Brabant à Monchecourt (59) les 18 et 19 août 2018 de 9h30 à 18h
– chez Thierry Bourbier à Gournay-sur-Aronde (60) le 23 août
– chez Béatrice Moreau à Marson (51) le 27 août 2018 à 17h
– chez Luc Vermersch à Domart en Ponthieu (80) le 28 août 2018
– chez Sylviane et Olivier Lefez à Grand-Camp (76) le 29 août 2018
– chez Frédéric Vincent à Avrillé (49) le 31 août 2018 à 18h30
– chez Marine Payen à Fléchy (60) le 31 août 2018 de 17h à 23h
– chez Karine Fahy à Saints (77) début septembre
– chez Guillaume Chamouleau et Christian Daniau à Mansle (16) le 1er septembre 2018
– chez Julie Nérot à Saint-Père (58) le 1er septembre 2018
– chez Grégoire de la Roussière à Villasavary (11) le 3 septembre 2018
– chez  Guillaume de Chevron Villette au Cannet des Maures (83) le 4 septembre 2018
– chez Fanny et Stéphane Boutarin à Crest (26) le 5 septembre 2018
– chez Stéphane Aurousseau à Charrin (58)  le 6 septembre 2018
– chez Marie-Laure Cuisset à Jaudray (28) le 7 septembre 2018

L’emploi agricole

Publié le 26 Juil 18

msa2018En 2017, la population des chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole est constituée de 453 113 personnes, dont 110 327 sont des femmes. Ainsi, près d’un quart des chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole sont des femmes. Le secteur majoritaire en nombre de chefs d’exploitation est celui des « cultures céréalières et industrielles et grandes cultures » (80 000 chefs d’exploitation (CE), soit 18 % des effectifs). En deuxième place, le secteur « élevage bovin lait » est constitué d’un effectif de 75 100 CE, soit 17 % de l’ensemble. Viennent ensuite le secteur des « cultures et élevages non spécialisés, polyculture, poly-élevage » (58 300 CE) et celui de « l’élevage bovins viande » (54 400 CE).

En 2016, plus de deux millions de contrats de salariés agricoles en 2016 ont été signés. Plus de 70 % des contrats agricoles sont de type CDD. Ce chiffre témoigne à la fois de la spécificité de l’emploi agricole, caractérisé par l’importance des travaux saisonniers (donc des CDD), et de la précarisation du statut de l’emploi agricole, qui se traduit par un recours accru aux contrats courts. Environ deux tiers des contrats relevant du régime agricole sont produits par le secteur exploitation culture-élevage.

Pour en savoir plus : Rapport d’activités 2018 MSA

La production viticole française en hausse

Publié le 23 Juil 18

agreste-viti-2018D’après le ministère de l’Agriculture, la production viticole se situerait en 2018 entre 46 et 48 millions d’hectolitres, soit un niveau supérieur de 27 % à celui de 2017 et de 7 % à celui de la moyenne des cinq dernières années. La pression du Mildiou a été extrêmement forte depuis le printemps, occasionnant des pertes. Pour autant, la situation dans la majeure partie des vignobles reste favorable à la production.

Pour aller plus loin : Agreste/ministère de l’Agriculture

La France compte près de 440 000 exploitations agricoles

Publié le 3 Juil 18

agridemain-agreste2018Le dernier recensement agricole comptabilise en France métropolitaine un peu moins de 440 000 exploitations agricoles.

La superficie moyenne par exploitation s’élève à 63 hectares et comptabilise une force de travail d’1,6 équivalent temps plein. Mais cela reste très contrasté suivant les régions et les productions agricoles principales de l’exploitation.

Les très grandes exploitations valorisent 36 % du territoire agricole et mobilisent 38 % de la force de travail agricole. À l’opposé, les petites exploitations rassemblent près d’un tiers des exploitations mais n’exploitent que 7 % de la SAU en mobilisant 12 % du volume de travail agricole.

Source : ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – Agreste juin 2018

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