Fiers de travailler pour les agriculteurs

Publié le 9 Mar 21

Autour de la production agricole, se greffent de nombreux services d’accompagnement, de conseils et de valorisation : l’univers agricole. Parmi ces acteurs, les communicants en agriculture apportent leurs compétences pour mettre en lumière les différentes filières agricoles.

L’observatoire des métiers de la communication en agriculture, réalisé par le Syrpa, montre des évolutions notables du métier dans ce secteur. Il apparaît ainsi que la fonction est aujourd’hui majoritairement occupée par des femmes.

Depuis une vingtaine d’années, le communicant en agriculture était incarné par un homme de formation ingénieur agricole ou agronome. Aujourd’hui, en 2021, le communicant-type est une communicante, super diplômée (8 sur 10 ont suivi un 3e cycle) et qui est attachée au secteur agricole (76 % d’entre elles dont 34 % très attachées).

Afin de bien se faire comprendre des citoyens, les organisations agricoles font appel à des personnes sachant prendre suffisamment de distance par rapport aux sujets techniques, et surtout diplômées en communication, aptes à s’adapter à l’évolution rapide des usages et aux aspirations des différents publics. La formation initiale en communication représente ainsi 41 % des formations initiales déclarées (contre 28 % en 2018).

Certains communicants apprennent à découvrir l’agriculture en venant travailler dans ce secteur. A l’instar de Victoria Obadia, étudiante dans une école de communication, au Cesacom, alternante au service communication à la Confédération générale des planteurs de betteraves, est arrivée complètement par hasard dans le secteur agricole et ne le regrette pas du tout. “N’ayant aucun lien avec l’agriculture, j’avais des a priori et des préjugés dessus. En travaillant pour les agriculteurs, j’ai découvert la très grande diversité et la complexité de l’agriculture, avec des enjeux très importants“. Le secteur agricole séduit celles et ceux qui y travaillent. Pour autant, “il est parfois difficile de recruter, faute de candidature, notamment dans le domaine de l’élevage” précise Cécile Quetglas, responsable communication et des ressources humaines chez Allice.

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