La bonne conservation des céréales nécessite un stockage adapté

Publié le 14 Avr 22

Les négoces agricoles collectent, stockent et commercialisent les céréales. Un effort important est mené sur le travail du grain pour pouvoir proposer un produit de qualité au meunier.

En France, les négoces agricoles mettent en marché une tonne sur trois de grains. Ce sont des entreprises familiales, composées d’une trentaine de salariés en moyenne, et qui contribuent à l’activité économique dans les territoires ruraux. « Nous sommes en relation directe avec la demande des consommateurs et nous traduisons leurs attentes par des cahiers des charges adaptés. En tant que premier metteur en marché, nous avons la responsabilité de la qualité et donc le respect de ces cahiers des charges » détaille Antoine Pissier, président de la FNA, la Fédération du Négoce Agricole.

Pour cela une attention particulière est apportée tout au long de la chaîne, depuis le choix des variétés jusqu’au travail du grain. Celui-ci passe par un tri et un stockage adaptés. « Le stockage des céréales c’est tout un art » explique Antoine Pissier. « Il ne suffit pas de mettre le blé dans un silo. Il y a besoin d’assurer sa bonne conservation tout au long de l’année. Et cela nécessite de maintenir une température basse afin d’éviter la prolifération des insectes ».

Le négoce agricole travaille avec les instituts techniques (notamment Arvalis Institut du végétal) pour limiter au maximum l’utilisation d’insecticides pour le stockage du grain. « Nous développons ainsi la ventilation réfrigérée dans nos silos ou bien encore nous étudions l’emploi de méthodes alternatives, comme l’utilisation de prédateurs naturels de larves d’insectes (charançons, silvains…) ». Cet engagement du négoce agricole pour assurer la qualité nécessite des investissements conséquents, en moyenne de 400€/tonne de grains stockés.

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