La filière banane toujours plus durable

Publié le 12 Avr 22


Alors que les producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique ont généralisé les pratiques agroécologiques, un effort conséquent a été mis en place en matière de transport afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

En 2021, les 550 producteurs des Antilles françaises ont commercialisé 198 000 tonnes de bananes (140 300 tonnes en Martinique et 57 700 tonnes en Guadeloupe). Afin de se démarquer de la concurrence, la filière de banane de Guadeloupe et Martinique a fait le choix d’accentuer ses efforts environnementaux. Ainsi, les producteurs ont diminué de 75 % l’utilisation des pesticides en 15 ans. Pour cela, ils ont développé l’emploi de méthodes alternatives (jachères pour assainir, pièges à charançons, couverture végétale du sol, effeuillage sanitaire, etc.) et les produits de biocontrôle sont désormais privilégiés. Ces changements de pratiques culturales ont permis de générer un retour massif de la biodiversité : la présence de prédateurs naturels permet aujourd’hui de contrôler et limiter la prolifération des ravageurs du bananier. Afin de concrétiser ces efforts, près de 20% de la production de bananes sont aujourd’hui cultivés sur des exploitations certifiées HVE, haute valeur environnementale.

La filière de banane de Guadeloupe et Martinique a souhaité également travailler à réduire son empreinte carbone en faisant le choix d’un transport maritime utilisant un carburant alternatif, en optant pour des conteneurs réfrigérés plus écologiques et en privilégiant le transport routier éco-responsable. Cela a permis de contribuer à la diminution globale de 14 % de gaz à effet de serre en 15 ans. D’autres pistes sont envisagées pour atteindre l’objectif de neutralité carbone pour la banane de Guadeloupe et Martinique.

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