Le marché de la viande chevaline s’amenuise

Publié le 12 Août 21
La viande chevaline provient des différents élevages de chevaux adultes de réforme mais également des jeunes chevaux issus des races de trait.

En 2020, seulement 6 837 chevaux ont été abattus, soit une diminution de près de 15% par rapport à l’année précédente. Depuis 2013, ce nombre de têtes ne cesse de chuter. Cette évolution épouse la courbe à la baisse de la consommation des Français en viande de cheval.

Si en 2014 les Français consommaient encore 14 323 tonnes de viande chevaline, la consommation a chuté en 2020 à 6 004 tonnes. Seuls 8,1 % des foyers français achètent de la viande de cheval en 2020.

Les échanges extérieurs de viande chevaline sont en fort recul en 2020, tant à l’importation (7 061 tonnes en provenance principalement de Belgique, Uruguay, Canada, Argentine et Roumanie) qu’à l’export (2 802 tonnes, à destination pour 44 % des ventes vers l’Italie). Les échanges extérieurs en vif de chevaux vivants destinés à la boucherie concernent uniquement des exportations, à un niveau relativement stable (5 771 têtes en 2020) à destination notamment de l’Italie (70 %) et de l’Espagne (26 %).

Pour aller plus loin : FranceAgriMer, IFCE

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