Les herbes aromatiques, pour rehausser le goût et les saveurs

Guillaume Lefort, agriculteur en Seine-et-Marne, cultive des plantes aromatiques (cerfeuil, coriandre, aneth…) prisées par tous les cuisiniers pour rehausser les saveurs de leurs plats.

Sur ces cultures, l’irrigation est maîtrisée afin de pallier les manques d’eau. Mais comme le fait remarquer Guillaume Lefort, “l’irrigation compense la pluie mais ne la remplace pas. Une bonne gestion quantitative est nécessaire”.

Autre intérêt de ces arrosages avec le pivot d’irrigation : le soir en général, les animaux sauvages (chevreuil, lièvre, oiseaux…) viennent boire dans les petites flaques d’eau. Les bandes enherbées intercalaires entre les cultures servent ensuite d’abris pour cette faune et la biodiversité.

Le Chef Frédéric Leroy, membre d’Euro-Toques France, témoigne de sa préférence des herbes aromatiques déshydratées, très faciles d’utilisation en toute saison.

Le saviez-vous ?

Plus de 6 000 hectares sont consacrés à la culture d’herbes aromatiques en France. Les productions principales – ciboulette, persil, basilic, aneth, estragon, coriandre, thym – sont principalement commercialisées pour le marché du frais et du sec (mais également en moindre quantité en surgelé). Elles sont plutôt localisées dans la région parisienne, le Centre, le Sud-Est et l’Ouest.
En 2010, le persil est cultivé sur 860 hectares (1176 exploitations concernées), le thym sur 451 ha (1023 exploitations), la coriandre sur 205 ha (255 exploitations), l’estragon sur 204 ha (180 exploitations) et la ciboulette sur 188 ha (280 exploitations).
Source : Agreste-ministère de l’Agriculture – Pour aller plus loin : cliquez ici

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