Agriculture de conservation des sols : le secteur du machinisme mobilisé
Axema, le syndicat des agroéquipements, conduit actuellement une étude sur le développement de l’ACS, l’agriculture de conservation des sols, et ses conséquences sur le machinisme agricole.
L’auteur de l’étude, Damien Calais, rappelle que “l’ACS conjugue la recherche d’une moindre perturbation du sol, la maximisation de la couverture des champs par des végétaux et leurs résidus, et la diversification des espèces cultivées“.
Même si l’ACS est encore aujourd’hui peu développée en France (2 à 4 % des exploitations), les politiques publiques françaises et européennes soutiennent cette pratique dans le cadre de la transition agroécologique, notamment pour ses avantages en matière de sobriété en intrants ou d’atténuation de l’empreinte carbone. “Pour permettre à la France et à l’Europe d’engager une transition massive de leurs exploitations vers l’ACS, tous les acteurs des filières agricoles seront mis à contribution, et plus particulièrement les constructeurs de machines” estime Axema.
Certains constructeurs font aujourd’hui le choix de l’élaboration d’outils polyvalents multifonctionnels quand d’autres réfléchissent à la construction de matériel spécifique adapté aux techniques de l’ACS. Quoi qu’il, en soit, les constructeurs se tiennent d’ores et déjà prêts à répondre aux nouvelles attentes des agriculteurs pratiquant l’agriculture de conservation.
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