Éleveur, un métier d’avenir

Publié le 17 Avr 23


Du fait d’une part conséquente de chefs d’exploitation de plus de 50 ans, de nombreuses exploitations d’élevage vont être à reprendre dans les années à venir. Des opportunités s’offrent à tous les candidats amoureux du vivant. Et le métier, modernisé, offre une diversité de situations, autant pour les chefs d’exploitations que pour leurs salariés.

Composante essentielle de la valorisation du territoire et de l’activité économique dans les régions, l’élevage de ruminants avec ses filières de production génère plus de 500000 emplois directs dans les élevages ou indirects en amont et en aval des exploitations. Le métier d’éleveur s’est transformé. Au-delà du contact privilégié avec les animaux, il lie aujourd’hui modernité (sur le plan matériel, génétique, des techniques et de l’organisation du travail), stratégie (valorisation de la production, renforcement de la qualité, choix des circuits de commercialisation, adaptation aux marchés…), gestion (ressources humaines, comptabilité, vie familiale). Il est au croisement des principaux enjeux de la société : alimentation, économie, bien-être, durabilité. Il est à l’origine de services irremplaçables pour les populations, les territoires et pour l’environnement.

Les installations en élevage de ruminants, d’une grande diversité, aboutissent à des situations pérennes : 92 % des installés de moins de 40 ans demeurent en place après 6 ans d’exercice en bovins viande et bovins lait et 86 % en élevages ovins et caprins (source: MSA) contre moins de 60 % en moyenne dans les entreprises qui se créent en France (source INSEE).

Pour aller plus loin : https://devenir-eleveur.com/

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