La transhumance au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, étendue à la France

Publié le 7 Déc 23

La transhumance est inscrite depuis 2019 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, mais seulement jusqu’à maintenant pour certaines régions de Méditerranée et des Alpes (Autriche, Grèce, Italie). L’Unesco, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, vient de décider d’étendre cette reconnaissance à 6 pays, dont la France.

La transhumance est une forme de pastoralisme, rappelle l’Unesco. “Chaque année au printemps et en automne, des milliers d’animaux sont conduits par des gardiens de troupeaux, accompagnés de leurs chiens et de leurs chevaux, selon des itinéraires fixes, entre deux régions géographiques et climatiques, de l’aube au crépuscule. Dans de nombreux cas, les familles des gardiens de troupeaux se déplacent aussi avec le bétail“.

La transhumance modèle les relations entre les hommes, les animaux et les écosystèmes. Elle implique des rituels et des pratiques sociales communes en matière de soin et d’élevage des animaux, de gestion des terres, des forêts et des ressources en eau, ainsi que de gestion des risques naturels. Les gardiens de troupeaux transhumants ont une connaissance approfondie de l’environnement, de l’équilibre écologique et du changement climatique, car la transhumance est l’une des méthodes d’élevage les plus efficaces et durables. Ils possèdent également des savoir-faire particuliers liés à toutes sortes d’artisanat et à la production alimentaire“.

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