Le bio pâtit d’un marché général de l’alimentation en régression

Publié le 10 Juin 22


Le secteur alimentaire a subi en 2021 une crise générale. L’agriculture biologique en a été impactée mais a globalement résisté.

La progression du marché du bio semble atteindre un plateau. Toutefois, l’évolution est différente suivant les différents secteurs de distribution. Ainsi, d’après les chiffres de l’Agence Bio, dans la grande distribution (18 000 points de vente), la baisse est notable, du fait principalement d’une diminution de référencement : le nombre de référence bio par magasin est passé de 523 en 2017 à 497 en 2022. La baisse est moins forte dans les magasins spécialisés (3 000 points de vente). Mais on note surtout une progression en vente directe chez les producteurs en circuit court (26 000 points de vente), chez les artisans commerçants et en restauration hors domicile.

L’agriculture biologique ne connaît pas de régression

En 2021, le seuil des 10 % de surfaces agricoles en bio a été dépassé en France (2, 78 millions d’hectares engagés, soit 10,3 % de la surface agricole française). Même si la progression des conversions en bio est moins forte, il n’y a pas globalement de recul.

La France est leader en Europe en termes de surface et deuxième (derrière l’Allemagne) en termes de marché : 81 % du bio consommé en France sont produits en métropole. Il y a donc une bonne adéquation entre la production et la demande.

Afin de relancer la dynamique du secteur, des efforts vont être engagés en matière de communication car 1 Français sur 2 déclare ne pas être assez informé sur le bio et 37 % des Français trouvent que le bio n’est pas assez présent dans la publicité.

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