Le bioéthanol à base de betteraves et céréales poursuit son développement
Malgré une baisse très importante de la circulation automobile durant la crise sanitaire de la Covid-19 du fait des confinements successifs, la consommation de bioéthanol continue de progresser.
L’E10, essence incorporant 10% de bioéthanol, poursuit sa progression pour occuper, en 2020, 48,5 % de la part de marché des essences. L’E10 est ainsi confortée à la première place des essences en France, place de leader qu’elle occupe depuis 2017.
Dans le même temps, la consommation de Superéthanol-E85 (à 85% de bioéthanol) a augmenté de 4% en 2020, alors même que les carburants essence ont chuté de 14%. Moins taxé car plus écologique, ce carburant reste le moins cher du marché mais nécessite toutefois d’opter pour un véhicule récent compatible ou d’équiper son véhicule de boîtier de conversion.
Face aux enjeux climatiques et d’indépendance énergétique, le bioéthanol devrait poursuivre sa progression dans les années à venir. Actuellement, la France est le premier producteur européen d’alcool agricole, utilisé majoritairement pour les carburants mais également pour la production de gels hydroalcooliques dont la production a bondi en 2020 du fait de la pandémie. Rouler au bioéthanol, c’est privilégier l’économie nationale. Le bioéthanol français est en effet fabriqué entièrement à partir de matières premières produites en France (sur seulement 0,6 % de la surface agricole nationale), et dans des distilleries implantées dans les territoires ruraux.