Le patrimoine des régions de deltas à protéger

Publié le 2 Avr 20

Une association travaille actuellement à la reconnaissance au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco de la pratique et savoir-faire des gens de bouvine.

Les gens de bouvine partagent une singularité autour de leurs cultures taurines, leurs biodiversités, leurs gastronomies, leurs arts et folklores, leurs langues… C’est la raison pour laquelle une association cherche actuellement à fédérer tous les territoires qui partagent cette culture afin de la faire reconnaître au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Cette approche concerne bien évidemment la Camargue, région motrice de cette initiative, ainsi que les Landes mais s’étend également à d’autres pays européens des régions de deltas (l’Italie, l’Espagne et le Portugal).

En 2020, les différentes communautés concernées vont se regrouper pour porter collectivement ce projet de reconnaissance et recueillir des témoignages pour identifier et souligner les aspects caractéristiques (ce qui est vivant, évolutif et transmissible) des gens de bouvine. Suivra alors le dépôt d’une fiche d’inventaire auprès de l’Unesco.

Florent Lupi, président de la Fédération des manadiers, présente la spécificité de son métier.
Marie Piles détaille la démarche de reconnaissance au patrimoine immatériel de l’Unesco des pratiques et savoir-faire des gens de bouvine.

X