Pas de pollution olfactive significative avec la méthanisation
Avec le développement de la méthanisation, des riverains ont pu montrer des signes d’inquiétude face aux risques de nuisances olfactives. Une étude nationale sur la surveillance et la qualité de l’air aux abords de méthaniseurs apporte des résultats rassurants concernant les concentrations en ammoniac et en hydrogène sulfuré .
L’étude Aqametha conduite par AtmoFrance a porté sur l’impact de la méthanisation sur la qualité de l’air en s’intéressant à l’exposition à l’ammoniac et à l’hydrogène sulfuré ainsi qu’aux odeurs.
Les premiers résultats d’AtmoFrance révèlent “une présence olfactive significative près des sources, diminuant rapidement avec la distance. Les concentrations en ammoniac et en hydrogène sulfuré diminuent également à distance de la source et se situent sur la période de mesure en dessous des valeurs toxicologiques de référence de l’Anses* et des valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé“.
* Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail