Faire découvrir autrement le métier des vigneronnes et des vignerons

Publié le 7 Nov 23

A l’occasion de événements organisés autour de ses 25 ans, la Fédération nationale Terra Vitis a débattu des enjeux liés au développement de l’oenotourisme durable.

Pour Anne-Laure Ferroir, directrice générale de la démarche de viticulture responsable Terra Vitis, “l’oenotourisme est un marché en pleine expansion qui répond aux attentes des consommateurs“. Les vacances constituent le moment privilégié pour cette activité. En effet, d’après une enquête réalisée par Terra Vitis, 78 % des répondants déclarent visiter de temps ou temps ou systématiquement des vignobles pendant les vacances. Et pour 84% d’entre eux, ils apprécient tout particulièrement de pouvoir découvrir des vignerons et vivre des moments de partage et de transmission. “Au-delà du simple intérêt économique pour le vigneron, le premier bénéfice de l’oenotourisme est avant tout la notoriété, l’image et la découverte du métier” confirme Christian Vidal, d’InterLoire, l’interprofession des vins du Val-de-Loire. “L’oenotourisme va plus loin que la traditionnelle dégustation-vente” complète France Gerbal-medalle, docteure en géographie de l’oenotourisme. “Il s’agit de faire vivre une expérience au visiteur, de lui faire partager un moment privilégié, une activité authentique. C’est faire preuve de pédagogie pour montrer la contribution au patrimoine et mettre en avant le statut culturel du vin“.

Proposer une offre globale de slowtourisme

L’approche durable de l’oenotourisme s’accélère ces dernières années” confirme Jérôme Isnardi, co-fondateur de la plateforme Rue des vignerons. “L’oenotourisme durable s’intègre logiquement dans la continuité de la démarche responsable de la certification Terra Vitis” complète Anne-Laure Ferroir. “Il faut proposer des activités originales (nous avons par exemple développer des cours de Yoga & Wine sur notre domaine) ou des partages d’expérience (nous proposons au visiteur de créer son propre vin lors d’un atelier d’assemblage) ou bien encore rappeler que le vin est au cœur de nos traditions (en présentant par exemple l’évolution de la place du vin dans l’art de la table)” témoigne Diane Losfelt, du Château de l’Engarran. “Mais pour que cette activité d’oenotourisme soit réussie, il faut réussir à faire venir du monde et donc pour cela travailler en réseau, en s’inscrivant dans une démarche régionale et locale, en proposant une offre complète d’activités possibles“.

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