La qualité en moins
Tant pour le bilan des moissons des céréales que pour les prévisions des récoltes de betteraves sucrières, le constat est le même : les aléas climatiques de cette année ont fortement pénalisé la qualité des grandes cultures.
Pour l’Association générale des producteurs de blé, les chiffres de la moisson de cette année sont certes encourageants (augmentation de 23% de la production de blé tendre, associée à une hausse des cours), mais cela ne doit pas occulter les difficultés rencontrées. Parmi celles-ci figurent en premier plan “les aléas climatiques, sans précédents cette année, qui ont fortement nui à la qualité des récoltes et aux rendements des exploitations“. Plusieurs milliers d’hectares de blé ont en effet et inondés, et pour certains n’ont pas pu être récoltés.
L’optimisme ne gagne pas non plus les betteraviers, qui prévoient une diminution de 8 % de teneur en sucre des betteraves sucrières, par rapport à la moyenne 2015-2019. Si la plante montre en général de très belles feuilles, cela s’est fait au détriment du développement de la racine. “Malgré des températures et des précipitations globalement favorables aux betteraves, l’important déficit d’ensoleillement n’a pas permis un développement optimal de la racine et de la concentration en sucre jusqu’à présent” note la Confédération générale de planteurs de betteraves.