Les cultures oléo-protéagineuses au cœur de notre quotidien

Publié le 31 Août 21

Dans la série de podcasts « Dis papa, comment on fait l’agriculture ? », Terres Oléopro, l’interprofession des oléoprotéagineux, part à la rencontre des agriculteurs français, et s’attache à répondre aux questions que se posent les citoyens et consommateurs autour de ces cultures.

Épisode 1 : Huiles et protéines… Mais c’est quoi le rapport ?

Dans le premier épisode, Pascal Berthelot, journaliste spécialisé en agriculture, rencontre Guillaume Chartier, agriculteur dans l’Oise. Il nous explique les particularités des cultures de protéagineux et d’oléagineux.
Les oléagineux sont des plantes qui permettent de produire de l’huile, telles que le colza, ou le tournesol. Leurs graines se composent d’une partie liquide qui donnera l’huile, et d’une partie solide qui contient les protéines végétales. Ces dernières serviront notamment à l’alimentation animale. Les graines sont pressées mécaniquement, par trituration, afin de séparer les deux parties.

Les protéagineux, sont des plantes riches en protéines comme les pois, les pois-chiche, lentilles ou féveroles. Elles sont également utilisées pour l’élevage pour permettre d’équilibrer les rations des animaux en nutriments.

Pierre-Marie Décoret, responsable des études économiques pour le groupe Avril, fait le point sur la production de protéines végétales en France. Aujourd’hui, le pays n’est pas autosuffisant et ne produit que la moitié des quantités nécessaire à l’alimentation animale*. Les importations constitueraient entre 4 et 5 millions de tonnes par an. Fort de ce constat, le gouvernement a lancé le « plan protéines végétales », qui vise une augmentation de 40% de la production sur les trois prochaines années grâce aux financements du plan France Relance.

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Épisode 2 : Gel hydroalcoolique et colza cherchez le point commun !

Dans le deuxième épisode, Pascal Berthelot se rend en Vendée pour explorer les multiples facettes du colza, chez Bertrand Mitard, céréalier passionné par le végétal.

Cette plante a de nombreux atouts environnementaux. Grâce à son volume de végétation et de feuillages, elle est considérée comme un véritable piège à carbone, et permet de réduire l’utilisation d’intrants sur les prochaines cultures. En effet, seules les graines sont récoltées, le reste est broyé à la récolte avec la moissonneuse et restitué au sol pour l’enrichir. La plante joue un rôle dans la biodiversité, puisqu’elle fleurit très tôt dans l’année, à partir de mi-mars, et permet aux abeilles de se nourrir à la sortie de l’hiver.

La plante trouve de nombreuses utilisations dans notre vie quotidienne. Lors de la crise du COVID, elle a permis de produire du gel hydroalcoolique. L’huile de colza est « cassée » avec de la vapeur d’eau, lors d’un procédé chimique qui permet de récupérer la glycérine. Un liquide qui sert également à la production d’essence, puisque l’on compte 7% d’huile de colza raffinée dans chaque moteur gasoil. Il est aussi utilisé en cosmétique : dans les crèmes, pour son fort pouvoir hydratant, et pour son pouvoir émollient qui apporte une douceur sur la peau. On le retrouve jusque dans notre alimentation. Utilisé comme additif alimentaire, il confère aux produits un aspect moelleux.

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SOURCE : * https://agriculture.gouv.fr/lancement-de-la-strategie-nationale-en-faveur-du-developpement-des-proteines-vegetales  

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