Les sols agricoles, véritables puits de carbone
Selon l’Ademe, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, « les terres agricoles et la forêt séquestrent actuellement 4 à 5 giga tonnes de carbone (soit entre 15 et 18 Gt de gaz carbonique), dont plus des deux tiers dans les sols. Toute variation de ce stock influe sur les émissions nationales de gaz à effet de serre (GES) » et contribue donc à lutter contre le changement climatique.
Le stockage à long terme dans les sols agricoles est possible par l’adoption de pratiques qui permettent d’augmenter la quantité de carbone dans le sol : semis direct, utilisation de légumineuses et/ou de graminées dans la rotation des cultures, conversion de terres agricoles marginales en zones de graminées vivaces ou d’arbres, plantation d’arbustes et d’arbres, restauration des zones humides, etc. Toutes ces pratiques sont aussi des contributions directes à la durabilité de l’environnement : l’augmentation de la matière organique (principal réservoir de carbone dans le sol) aide à améliorer les capacités agronomiques de celui-ci ; on obtient ainsi un sol de meilleure qualité et une meilleure production végétale. Ces pratiques accroissent la conservation de l’eau, réduisent l’érosion et améliorent l’habitat faunique et la protection des espèces, ce qui conduit à une biodiversité accrue.
Pour aller plus loin : cliquez ici