Pratique de l’élevage : démêler le vrai du faux
Un rapport du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire dresse un bilan sur les retombées positives et négatives de l’élevage. Loin de toute approche simplificatrice, la suppression de l’activité d’élevage aurait des conséquences économiques, environnementales et sociales importantes.
Le rapport aborde le rôle de l’élevage en matière d’alimentation humaine (tant en quantité qu’en qualité) mais également ses retombées sur la fertilisation organique ou sur la production d’énergie (notamment grâce à la méthanisation ou le photovoltaïque). Les conséquences économiques et sociales mais également environnementales de l’élevage sont analysées. Enfin, les débats sur l’impact climatique des ruminants et la controverse entre l’élevage intensif et extensif sont développés.
“Alors que la vision d’une France sans élevage est revendiquée dans les cercles les plus militants, tandis que les discours sur des cheptels réduits à leur portion congrue (et seulement extensive) gagnent par ailleurs du terrain, ces projections se gardent en général de pousser jusqu’au bout les scénarios de l’enfrichement et de la céréalisation qui, parmi d’autres, pourraient dessiner le portrait plus triste des campagnes françaises du futur“.