Actualités

Pas de pollution olfactive significative avec la méthanisation

Publié le 26 Juin 24

Avec le développement de la méthanisation, des riverains ont pu montrer des signes d’inquiétude face aux risques de nuisances olfactives. Une étude nationale sur la surveillance et la qualité de l’air aux abords de méthaniseurs apporte des résultats rassurants concernant les concentrations en ammoniac et en hydrogène sulfuré .

L’étude Aqametha conduite par AtmoFrance a porté sur l’impact de la méthanisation sur la qualité de l’air en s’intéressant à l’exposition à l’ammoniac et à l’hydrogène sulfuré ainsi qu’aux odeurs.

Les premiers résultats d’AtmoFrance révèlent “une présence olfactive significative près des sources, diminuant rapidement avec la distance. Les concentrations en ammoniac et en hydrogène sulfuré diminuent également à distance de la source et se situent sur la période de mesure en dessous des valeurs toxicologiques de référence de l’Anses* et des valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé“.

* Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

Le savoir-faire du recyclage en agriculture en France fait référence

Publié le 25 Juin 24

L’engagement volontaire des différents acteurs de la profession agricole, réunis autour d’Adivalor, permet une collecte très performante des déchets de l’agrofourniture.

Dans son rapport annuel, l’éco-organisme Adivalor, précise qu’en 2023, le taux de collecte moyen des déchets de l’agrofourniture a atteint 79 % (dépassant les 90 % pour les programmes les plus anciens), avec un taux de recyclage de 74 %. Si cette performance est remarquable, Adivalor ne s’en contente pas et souhaite collecter toujours plus et recycler toujours mieux. “Nous poursuivons nos efforts pour tendre vers le 100% collecté, 100% recyclé” indique Christophe Grison, président d’Adivalor.

Pour collecter plus, de nouvelles filières (comme par exemple les emballages vides de nutrition animale en 2023 ou les déchets de la filière horticole en 2024) intègrent les points de collecte. Désormais, en France, 25 types de déchets sont triés, collectés et valorisés. Par ailleurs, la sensibilisation s’étend également sur l’ensemble du territoire (notamment outre mer ou bien en Corse).

Adivalor souligne que “la France est aujourd’hui le seul pays d’Europe à disposer d’une organisation aussi performante, dédiée à la gestion de la fin de vie de l’ensemble des déchets agricoles. Le savoirfaire de la France fait donc référence, tant au niveau européen que mondial.”

Pour allers plus loin : cliquez ici

La consommation et la production d’œufs progressent

Publié le 20 Juin 24

Les ménages français achètent de plus en plus d’œufs, avec une consommation annuelle de 224 œufs/habitant en 2023. Face à cet engouement du consommateur, la filière française se développe.

En 2023, la consommation d’œufs totale de chaque Français dépasse les 4 œufs/semaine, que ce soit à domicile ou hors domicile, sous forme d’ovoproduit (41 %) ou d’œuf coquille (57 %). Les consommateurs se détournent de plus en plus des œufs issus d’élevages en cage pour privilégier, à 78,6 %, les œufs alternatifs (élevage au sol, en plein air, Label Rouge ou Biologique).

Pour répondre à cette demande, la production d’œufs française se développe et progresse de 4 % en 2023, par rapport à l’année précédente. La France retrouve ainsi sa première place des pays producteurs d’œufs de l’Union européenne. Cela permet à la France d’améliorer son taux d’auto-approvisionnement qui s’élève à 99,1 % en 2023.

L’achat de fruits et légumes occupe 16 % du budget alimentaire des ménages

Publié le 17 Juin 24

D’après une étude de FranceAgrimer, les achats de fruits et légumes des ménages français pour leur consommation à domicile représentent en moyenne 16 % de leur budget alimentaire, à part égale entre les fruits (de plus en plus exotiques) et les légumes (de moins en moins transformés).

Le ménage français achète en moyenne par an 87 kg de fruits frais. Depuis 2007, les quantités de fruits métropolitains achetés ont reculé de 7%, tandis que les achats de fruits exotiques ont explosé de + 35%. Quant aux achats d’agrumes, ils ne cessent de diminuer depuis la crise sanitaire.

Sur la période étudiée (2018 à 2022), l’achat de légumes frais a progressé de 8 % (pour atteindre une moyenne de 82 kg de légumes frais achetés/an/ménage), alors que les achats de légumes transformés diminuent fortement (- 20 %).

Pour aller plus loin : cliquez ici

Directement bio

Publié le 17 Juin 24

Les derniers chiffres du bio en France montrent une croissance (+ 9%) de la vente directe des produits AB.

L’Agence bio précise que “à l’exception de la grande distribution, tous les circuits de vente sont en croissance. En particulier, la vente directe croit de 9% et pèse désormais 14% des ventes.” Les consommateurs se montrent intéressés par les productions bio locales et de saison. A côté de la vente directe, les magasins bio enregistrent une moindre progression (+ 2,2 %) et les ventes en grande distribution régressent (- 4 %).

Stabilité dans le développement du bio

En nombre de producteurs, entre les entrants et sortants, le solde s’élève à 2% de nouveaux producteurs bio. Pour autant, la surface consacrée à l’agriculture biologique diminue de 2 % pour atteindre 54 000 hectares.

L’Agence Bio rappelle que “71 % du bio consommé dans l’Hexagone est d’origine France. Le recul des imports bio se confirme. Par ailleurs, la France reste la première surface cultivée en bio d’Europe et le premier vignoble bio mondial“.

Pour aller plus loin : cliquez ici

La France, première productrice en valeur de spiritueux en Europe

Publié le 14 Juin 24

Fortement malmenée ces dernières années, la filière des spiritueux occupe une place essentielle dans l’économie française.

La FFS, Fédération française des spiritueux, rappelle que “la production de spiritueux en France nécessite près de 4 millions de tonnes de matières premières agricoles, soit autant que la production viticole ou sucrière nationale. Les spiritueux contribuent largement à l’activité économique de la France. Ainsi la filière française des spiritueux constitue le 1er producteur de l’Union européenne en valeur. De plus, l’activité de production, de négoce et de distribution de spiritueux permet de soutenir 151 500 emplois et génère un produit intérieur brut de 17 milliards d’euros“.

Une consommation qui s’érode

Les ventes de spiritueux français sont en baisse, tant dans la grande distribution (3 années consécutives de baisse, entraînant une chute de 10 % des volumes depuis 2020) que dans la restauration (- 2 % des volumes en 2023) ou à l’export (chute de 13,2 % en volume en 2023). Conflits internationaux, coûts de production à la hausse, modération de la consommation d’alcool et perte du pouvoir d’achat font fléchir la consommation de spiritueux.

Pour aller plus loin : cliquez ici

Éveillons nos enfants aux goûts

Diététicienne gastronome, Amélie Marino insiste sur l’importance de l’éducation à l’alimentation dès le plus jeune âge.

Membre de l’association Pain & Chocolat et de l’association Euro-Toques, Amélie Marino se présente comme diététicienne-gastronome : “diététicienne en tant que professionnelle de santé et gastronome pour l’art de déguster“.

Aujourd’hui un Français sur deux est en surpoids ou obèse. Et ceci est encore plus inquiétant pour les 18-25 ans, dont le nombre de personnes atteintes d’obésité a été multiplié par 4 depuis 1997. En tant que parents, nous avons donnons la vie à nos enfants. Pour prolonger cette vie, ils doivent manger, boire, respirer et dormir. Il nous faut donc s’intéresser sur la qualité et la disponibilité de ces besoins vitaux. L’école est un lieu essentiel pour sensibiliser les enfants sur ces sujets et apprendre certes, à compter et à lire, mais également à manger“.

Apportons du rêve dans les assiettes de nos enfants

Pour Marie-Pierre Membrives, ingénieure en agroalimentaire et cheffe de projet “Cantines rêvolution” au sein de l’association Alimentation durable, il y a nécessité de développer des cantines de rêve pour les enfants, pour qu’ils se régalent.

L’association a lancé une enquête sur les cantines avec l’Ifop, auprès d’un millier de familles (parents et enfants). Marie-Pierre Membrives relève que “bien souvent, pour les familles, les cantines sont subies : les trois quarts des parents mettent leurs enfants à la cantine car ils n’ont pas le choix. C’est un univers plein de mystère : la moitié des parents ne sait pas du tout comment ça se passe à la cantine de leurs enfants. Et de fait, cela crée des doutes“.

L’enquête montre également que la satisfaction globale sur les cantines est mitigée : la moitié des parents n’est pas satisfaite et le principal facteur d’insatisfaction concerne le fait que les enfants ne mangent pas à leur faim. Marie-Pierre Membrives précise que “2/3 des enfants disent que de temps en temps il leur arrive de manger uniquement du pain à la place des plats qui sont servis. Et parmi eux, 22% précisent que cela est souvent le cas, voire tous les jours“.

Les avis des enfants sur les cantines interrogent également : 1/3 d’entre eux déclarent aimer la cantine et parmi eux, 2/3 aiment la cantine, non pas pour les repas qui leurs sont proposés, mais pour le plaisir de manger avec leurs copains et copines et pour le temps de jeu avant et après le repas.

Face à ce constat, Cantines rêvolution travaille collectivement à éveiller les enfants à une alimentation saine et durable et à diffuser les exemples des cantines où tout est fait pour séduire les enfants avec les repas proposés. L’objectif est également de répondre le maximum aux souhaits des parents qui rejettent en bloc les aliments industriels à la cantine et attendent que soient proposés dans les cantines des repas faits maison à partir de produits frais et locaux.

Il y a une nécessité de développer toute une éducation à l’alimentation, insiste Marie-Pierre Membrives, et un vrai chantier doit être conduit autour des légumes car les enfants aiment avant tout les féculents, les yaourts et le pain. Ce qu’ils rejettent le plus, ce sont les légumes cuits, les poissons et les plats végétariens“.

Rencontrer les agriculteurs, un levier d’éducation à l’alimentation plébiscité par les Français selon la consultation citoyenne

En matière d’éducation à l’alimentation, les Français sont conscients des difficultés, « connaissent les solutions et veulent maintenant passer à l’action », conclut l’analyse de la grande consultation citoyenne autour de la question « Comment sensibiliser et éduquer nos enfants à mieux manger ? ». Ses résultats ont été dévoilés le 7 juin lors du grand événement de lancement des Journées Nationales de l’Agriculture aux Arènes de Lutèce. La question a mobilisé 31 297 personnes qui ont formulé 727 propositions ayant suscité 80 653 votes en ligne du 23 février au 26 avril dernier.

La consultation citoyenne a été initiée par Make.org, Agridemain et Open Agrifood – avec le soutien du Salon International de l’Agriculture, du Club de la Table Française et des Journées Nationales de l’Agriculture et le parrainage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire -, dans le cadre des JNAgri 2024, portées cette année par la thématique de l’éducation à l’alimentation. Les conclusions ont été présentées en présence de Florence Berthout, la maire du 5e arrondissement de Paris et de Nicolas Chabanne, fondateur de « C’est qui le patron ?! » et soutien de cette 4e édition, ainsi que des mécènes de la manifestation qui proposent un événement festif à destination du grand public aux Arènes de Lutèce ces 7 et 8 juin.

Les Français conscients des enjeux de l’alimentation

Les résultats de la consultation montrent que les Français sont bien conscients des enjeux de l’éducation à l’alimentation, notamment en matière de santé publique. Les maladies liées à une mauvaise alimentation, dont l’obésité, sont en effet en hausse*. Cette situation s’explique entre autres par une méconnaissance des aliments due à une déconnexion avec le monde agricole et une diminution du temps consacré à cuisiner en famille.

Parmi les solutions formulées, Make.org a identifié 7 axes d’actions jugées prioritaires par les citoyens : « activités pratiques », « qualité et diversité de l’alimentation », « alimentation scolaire », « famille », « agriculture et production », « santé et sport », « prix et marketing ». Ces pistes s’avèrent consensuelles, puisqu’elles ont reçu 75% de votes favorables.

Des propositions pour passer à l’action

Estimant nécessaire de « valoriser les produits locaux, bruts, de saison et limiter les produits industriels, trop sucrés, contenant des additifs… », il ressort de ces votes une « volonté de progresser grâce à une compréhension plus globale de la diététique et des besoins du corps humain : apports nutritionnels, équilibre alimentaire, activités sportives… ».

Pour favoriser les transitions, plusieurs leviers sont identifiés par les citoyens :

· Les activités pratiques : cours de cuisine, ateliers de dégustation ou encore approches ludiques.

· Le moment des repas dans les cantines scolaires, pour sensibiliser à la qualité des aliments par exemple.

· Une meilleure compréhension du monde agricole. Pour les participants, celle-ci pourrait notamment passer par des visites des fermes, la mise en place de potagers à l’école, le développement de liens avec les producteurs locaux.

· La famille. La formation des parents à partager avec les enfants en cuisine ou pendant les repas est notamment suggérée.

Dans leurs interventions, les participants à la consultation évoquent aussi le contexte actuel d’inflation et pointent la nécessité de réfléchir au modèle économique de l’alimentation.

Les résultats détaillés sont à retrouver sur educalimentation.make.org

Les JNAgri participent à l’évolution vers de meilleures habitudes alimentaires

Les Journées Nationales de l’Agriculture visent à favoriser les rencontres entre le grand public et le monde agricole. Elles contribuent ainsi à reconnecter les Français à la production alimentaire et recoupent donc les attentes des citoyens exprimées lors de la consultation sur l’éducation alimentaire. Durant ces 7, 8 et 9 juin, sur l’ensemble du territoire, plus de 1 700 rendez-vous sont proposés au public pour lui permettre de rencontrer des acteurs du secteur et ainsi contribuer à mieux le comprendre.

Parmi les événements proposés partout en France pour cette 4e édition des JNAgri, les Arènes de Lutèce sont transformées pour deux jours en territoire agricole grandeur nature. Une quinzaine d’animations interactives, ludiques et gratuites, pour petits et grands, permettent de découvrir et expérimenter la production agricole dans sa diversité. Le 8 juin à 14h30, un débat sur les différents thèmes dégagés de la consultation citoyenne sur l’éducation à l’alimentation sera ouvert à tous.

Le programme complet des Journées Nationales de l’agriculture est consultable sur le site des JNAgri : journeesagriculture.fr

(*) : Les maladies liées à une mauvaise alimentation, dont l’obésité, sont en effet en hausse. D’après l’Inserm, les maladies liées à une mauvaise alimentation augmentent notamment chez les plus jeunes et en particulier dans les milieux défavorisés entraînant un coût de 10 milliards d’euros pour la sécurité sociale.

Grands mécènes : Coopérative U Enseigne et Bonduelle

Mécènes : Marché international de rungis Rungis et Panzani

Soutiens : INRAE, Agence Bio, Invivo, Axema, Région Île-de-France, Mutualia, Fondation

Avril et Semae

Partenaires réseaux : Académie d’Agriculture de France, AFAUP, Agriculteurs de Bretagne, Agriculteurs d’Île-de-France, AgroParisTech Alumni, Anefa, Apecita, Banque des Territoires, Bienvenue à la ferme, Bleu Blanc Coeur, Bouge Ton CoQ, Caisse centrale de la MSA, C’est qui le patron ?!, Chambres d’agriculture France, Cifog, CoFarming, CAUE-AURA, Club de la table française, Cuma, danslesbottes.fr, Eliance, Eloi, Ensat, Entreprises et découvertes, Euro-Toques, Fédération Nationale Entrepreneurs des Territoires, FNA, FNSEA, Fermes d’Avenir, feve, Goûtez l’Ardèche, Jeunes agriculteurs, Junia, Le Grand Repas, Les agriculteurs ont du cœur, Les Nuits des Forêts, Mon épi, Open Agrifood, Pôle territorial Cœur Entre-deux-Mers, Pour De Bon, Le Réseau les Bergers, Solaal, TerrAttitude, Terra Vitis, Trame, Vibrations, Vigneron indépendant, Vibrations, Vox Demeter…

Le changement climatique conduit à une baisse de la production

Publié le 6 Juin 24

La filière Mont d’Or alerte sur le fait, qu’à cause du réchauffement climatique, elle n’a plus vocation à augmenter sa production mais de poursuivre sa production qualitative en adéquation avec ce qu’offre la nature.

Dans un communiqué, la filière indique que “les 6000 tonnes inédites produites lors de la saison 2021-2022 ne seront probablement plus jamais atteignables. Le changement climatique a entraîné une baisse de la production de lait en 2022-2023, baisse qui se confirme sur cette saison 2023-2024“.

Ainsi, sur la saison 2023-2024, près de 400 producteurs laitiers ont livré 30 222 351 litres de lait, qui ont été transformés, par 10 fromageries, en 5 428 tonnes de Mont d’or. Quelque 8,8 millions de boîtes ont été vendues cette saison.

Le Mont d’Or est l’un des derniers fromages AOP (Appellation d’origine protégée) saisonniers en France, avec un cahier des charges de pratiques extensives rendant obligatoire le respect d’au minimum 1,3 hectare d’herbe par vache, le plafond de 50 vaches par travailleur ou encore la limitation des engrais azotés sur les prairies. Produit dans le Haut-Doubs, le Mont d’Or est un fromage à pâte molle et crémeuse, reconnaissable à sa croûte lavée, légèrement refleurie et à sa sangle en épicéa.

Au mois de juin, rendez-vous dans les laiteries

Publié le 29 Mai 24

Dans le cadre de la Journée mondiale du lait (le 1er juin), 7 laiteries en France ouvrent leurs portes durant le mois de juin. L’occasion de mieux comprendre le métier d’éleveur et le conditionnement du lait, depuis sa collecte jusqu’à sa consommation.

.

Du pré à la mise en bouteille ou en brique des différents types de laits de consommation, les professionnels des laiteries, accompagnés d’éleveurs laitiers, auront à cœur de mettre en avant leur expertise, au service de la production d’un lait de qualité.

Ils répondront à toutes les questions des visiteurs sur l’ensemble de la filière et leur proposeront des animations spécifiques et ludiques accessibles aux enfants (par exemple : simulation de salle de traite, concours de dessin, quiz…). Des démonstrations de recyclage des briques de lait seront également proposées dans certaines laiteries, ainsi que des animations pour encourager le tri des bouteilles de lait.

Ce sera l’occasion de boire bien évidemment du lait, sans modération…

Pour en savoir plus sur le lait, cliquez ici

Une origine France plus lisible

Publié le 28 Mai 24

Un logo Origin’Info va prochainement permettre d’informer les consommateurs sur l’origine des matières premières agricoles qui composent les produits alimentaires transformés.

Le déploiement de l’affichage Origin’Info sera progressif à partir de cet été : il pourra concerner, d’ici la fin de l’année, plus de 10 000 références” annoncent les ministères de la Consommation et de l’Agriculture.

Cette démarche est volontaire. Et d’ores et déjà 82 marques ont annoncé vouloir signer la Charte d’engagement. Cela aura pour effet de renforcer la transparence de l’information au consommateur et de lutter contre l’utilisation abusive du drapeau français sur certains produits.

Les JNAgri : un événement rassembleur, attractif et de pédagogie.

C’est la 4e année consécutive que #agridemain et Make.org Foundation mettent en commun leurs équipes, leurs compétences et leur réseau pour organiser les Journées Nationales de l’Agriculture qui bénéficient du haut patronage du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Nous voulons faire de ces JNAgri un événement rassembleur, attractif et de pédagogie.

Un événement rassembleur car les nombreuses visites d’exploitations, de sites d’expérimentation, d’entreprises agroalimentaires, d’usines de fournitures agricoles ou d’ateliers pédagogiques qui ouvrent leurs portes, chaque année, à plus de 150 000 visiteurs sont autant de promesses d’écoute, de dialogue qu’il faut absolument développer pour recréer du lien entre des populations qui ne se parlent plus. Ainsi, le travail de mise en relation avec des réseaux comme Bienvenue à la Ferme, Agriculteurs de Bretagne, plus récemment avec Entreprise et Découverte, crée une véritable caisse de résonance qui nous permet de toucher un public plus large. Nous devons aller plus loin et proposer à toutes les structures qui organisent d’autres événements grand public de nous concerter pour voir comment nous pouvons, tous ensemble, mieux articuler nos actions de communication pour œuvrer collectivement et donner plus de cohérence, plus de force et de lisibilité au récit agricole que nous voulons porter.

Un événement attractif et convivial. Notre patrimoine agricole et agroalimentaire est riche d’une diversité que nous envient d’autres pays. Des savoir-faire agricoles, gastronomiques, artisanaux méritent d’être mieux connus et reconnus. Profitons des JNAgri pour mettre en lumière cette richesse et proposons aux visiteurs de vivre de nouvelles expériences. C’est toute l’ambition de l’initiative lancée par Thierry Bailliet que nous soutenons avec son application « Dans les bottes » pour permettre aux personnes qui veulent découvrir la réalité de l’agriculture de participer aux travaux de la moisson, de la traite ou de la fabrication de pâtes par exemple. C’est le même état d’esprit qui nous a poussé à lancer, cette année, une catégorie « coups de cœur JNAgri » qui vise à mettre un coup de projecteur sur des événements ou animations particulièrement originaux ou qui attirent un public jeune et qui bénéficieront d’un appui plus personnalisé.

Un événement pédagogique en choisissant, chaque année, un thème de fond qui démontre l’utilité collective du secteur agricole. Le thème de l’éducation à l’alimentation est celui que nous avons retenu pour 2024 car c’est tout simplement une question de santé publique. Les jeunes particulièrement ne font plus le lien entre la terre, les produits agricoles et le contenu de leur assiette et cette déconnexion ne cesse de s’aggraver. Là encore, nous avons voulu apporter notre contribution en profitant des JNAgri pour lancer une consultation citoyenne* en faveur d’une sensibilisation à une meilleure éducation à l’alimentation pour nos enfants à la question « Comment sensibiliser et éduquer nos enfants à mieux manger ? », plus de 80 000 votes ont été enregistrés et plus de 800 propositions formulées. Cette forte participation atteste de l’intérêt que portent les Français à cette problématique. Elle nous oblige à redoubler d’effort et de pédagogie pour mieux expliquer l’essence même de nos pratiques et le processus de transformation du semis à l’assiette. Profitons donc des 7, 8 et 9 juin pour attiser la curiosité des visiteurs en faisant découvrir des produits nouveaux ou méconnus au travers des dégustations ou des démonstrations culinaires.

Pour aller plus loin : cliquez ici

Consultation lancée par

* consultation lancée par une coalition réunissant Make.org, #agridemain, Open AgriFood, Le Club de la Table Française et le Salon International de l’Agriculture

“L’agriculture à portée de main” aux Arènes de Lutèce

À l’occasion de la 4e édition des Journées nationales de l’agriculture, un grand rendez-vous est donné dans le cadre exceptionnel des Arènes de Lutèce, les 7 et 8 juin. L’amphithéâtre emblématique, niché au cœur de Paris, deviendra pour 2 jours un territoire agricole grandeur nature. Soutenu par la mairie du 5e, ce rendez-vous baptisé « L’agriculture à portée de main » proposera une quinzaine d’animations gratuites, pour petits et grands, pour (re)découvrir et expérimenter la production agricole dans sa diversité.

Les participants auront ainsi l’occasion de découvrir :
• Des démonstrations de préparation et de cuisson du pain par la Fédération des boulangers du Grand Paris
• Un simulateur de conduite de tracteur par Aprodema, association de promotion des métiers et formations en agroéquipement
• Se prendre en photo au volant d’un tracteur T6 Methane Power de New Holland (premier tracteur au monde alimenté à 100 % au méthane), avec du matériel de travail électrique
• La science dans l’agriculture expliquée aux enfants par l’Inrae en proposant une chasse au trésor des légumineuses
• Des ateliers graines et semis, plantation et repiquage par Semae
• La conduite de mini-tracteurs agricoles à pédales au sein d’un circuit destiné aux plus jeunes, atelier proposé par Axema
• Des jeux sur les productions franciliennes pour valider son passeport bio par l’Agence Bio
• Des ateliers de cuisine proposés et animés par une Cheffe de l’association “Les Enfants cuisinent”
• Un atelier du goût : découverte et quiz autour des fromages et des viandes des régions françaises par Système U
• Tout savoir sur les pâtes, des champs de blé dur à l’assiette par Panzani
• Des jeux et un atelier du goût fruits et légumes de saison par Aprifel
• Une guinguette/traiteur avec des produits d’Île-de-France de Bienvenue à la Ferme
• Un espace Agriculteurs d’Île-de-France avec des animations, des jeux, des produits et la présence d’animaux de la ferme
• Des conférences et débats autour de l’éducation à l’alimentation, thème des Journées Nationales de l’Agriculture sur la scène centrale. Ainsi, le samedi 8 juin à 14h30, un débat se tiendra sur les différents thèmes dégagés de la consultation citoyenne qui s’est tenue autour de la question “Comment sensibiliser et éduquer nos enfants à mieux manger ?“.
• Une exposition de portraits de fournisseurs des cantines locales proposée par la mairie du 5e arrondissement de Paris
• L’entreprise TSE, experte de la valorisation de l’énergie solaire et du photovoltaïque, s’associera à l’événement en tant que partenaire.

Le vendredi 7 juin, 300 élèves d’écoles primaires voisines profiteront d’ateliers pédagogiques sur le thème de l’éducation à l’alimentation. L’occasion pour eux de comprendre le lien indissociable qui existe entre agriculture et nourriture.

Pour en savoir plus, cliquez ici

“Place à l’Agri” du 6 au 9 juin

Publié le 20 Mai 24

L’évènement « Place à l’Agri » de l’Anefa de retour en région partout en France du 6 au 9 juin pour une troisième édition.

Pour cette troisième édition, l’Anefa, l’Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture, avec ses partenaires régionaux, proposera l’événement “Place à l’Agri” dans 11 villes de France : 

– Le 6 juin, de 9h à 14h30, sur la Place du Foirail, à Tarbes (Hautes-Pyrénées).
– Le 7 juin, entre 9h et 13h, sur la Place de l’Arquebuse, à Auxerre (Yonne).
– Les 7 et 8 juin, de 9h à 18h, sur la Place de Loire, à Orléans (Loiret).
– Le 8 juin, de 8h à 13h, au 15 allée de l’empereur, à Montauban (Tarn-et-Garonne).
– Le 8 juin, de 8h à 15h, près des Halles – rue de la République, à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
– Le 8 juin, de 8h à 13h, le marché de Bressuire, à Bressuire (Deux-Sèvres).
– Le 8 juin, de 8h à 13h, au marché de Gap, à Gap (Hautes-Alpes).
– Le 8 juin, de 8h à 13h, à La Roche-sur-Yon (Vendée).
– Le 8 et 9 juin, le marché couvert d’Aurillac, à Aurillac (Cantal).
– Le 9 juin, de 9h à 18h, à Normée (Marne).
– Le 9 juin, de 9h à 13h, sur la Place de la Mairie, au Rouget (Cantal).

Pendant quatre jours, les visiteurs de tous âges auront l’occasion d’éduquer leur palais et de participer à des jeux pour tester leurs connaissances sur la filière agricole, avec la possibilité de remporter de nombreux lots.

Pour en savoir plus, cliquez ici

X