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Rendez-vous les 7, 8 et 9 juin 2024 pour la 4e édition des Journées Nationales de l’Agriculture


Lancées en 2021, sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, les Journées Nationales de l’Agriculture sont devenues le rendez-vous privilégié et incontournable d’échanges entre le public et les professionnels du secteur agricole. Co-organisées par Make.org Foundation et #agridemain, la manifestation comptabilise depuis sa création, des milliers d’événements sur l’ensemble du territoire national et a accueilli des centaines de milliers de visiteurs.

Les 7, 8 et 9 juin 2024, des visites libres ou commentées d’exploitations agricoles, de sites d’expérimentations, d’entreprises agro-alimentaires ou d’usines de fournitures agricoles, des ateliers pédagogiques, des pique-niques dans les vignes, des tables rondes autour des enjeux de l’agriculture de demain ainsi que des dégustations des produits de la ferme seront proposés au public.

Cette quatrième édition des JNAgri aura pour thème « Cultivons nos papilles ! ». Elle s’articulera autour des questions de l’éducation à l’alimentation et offrira aux visiteurs l’opportunité d’approfondir leurs connaissances sur les produits et les filières agricoles et agroalimentaires. Ces journées leur permettront dans un esprit de fête et de partage :
– d’adopter des comportements alimentaires plus sains et qualitatifs ;
– de découvrir et d’attiser leur curiosité vers des produits nouveaux ou méconnus ;
– mieux comprendre le circuit de transformation qui mène du champ aux assiettes ;
– de prévenir la néophobie fréquente chez les enfants en leur donnant à voir, toucher et goûter les produits qui sont à la base d’une alimentation équilibrée;
– d’éveiller les consciences face aux défis et enjeux du monde agricole, tels que le développement des circuits courts et la préservation de la biodiversité.

Les professionnels qui souhaitent participer peuvent d’ores et déjà inscrire leurs événements
sur l’espace dédié. Actualités, programme, boîte à outils, visuels et kit de communication de cette 4e édition seront également consultables sur le site journeesagriculture.fr.

Nouvelle du monde rural

Publié le 21 Sep 23


L’AEAP (Association des écrivains et artistes paysans) lance un concours de nouvelles du monde rural. Les candidatures à ce Prix Jean de la Brète sont à déposer d’ici le 1er février 2024.

Fidèle à son objectif de “transmettre les valeurs de la Terre et l’attachement à la nature“, l’AEAP propose, à travers le Prix Jean de la Brete, de récompenser les meilleures nouvelles dont le thème est ancré dans le monde rural passé, présent ou à venir.

Le (ou la) lauréat(e) recevra un chèque de 500 € qui lui sera remis à l’occasion d’un week-end d’animation culturelle qui se tiendra le 4 et 5 mai 2024 au prieuré du Breuil-Bellay (49).

Les candidatures doivent parvenir aux organisateurs avant le 1er février 2024. Plus d’informations sur le règlement : cliquez ici

Vulgarisation scientifique en agriculture

Publié le 20 Sep 23

Les progrès en agriculture s’appuient sur les avancées scientifiques, afin de pouvoir répondre aux nombreux enjeux auxquels elle est confrontée (climat, alimentation, environnement, biodiversité…). La défiance vis-à-vis de la science est souvent liée à une méconnaissance du sujet. Afin d’y remédier, une communication pédagogique est nécessaire.

Ainsi, le Syrpa, le réseau des agricommunicant.es, lance la 3e édition de son concours “Filme ta science“. Celui-ci vise à promouvoir la qualité pédagogique des vidéos scientifiques dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation durables. Les vidéos de format court (moins de 3 minutes) seront évaluées sur leur aspect pédagogique et sur leur contenu scientifique.
Le concours récompensera 3 catégories (Agriculteurs ; Professionnels de la chaîne agroalimentaire des secteurs public et privé ; Étudiants et start-uppeurs).
Inscription à déposer avant le 31 janvier 2024 sur le site du Syrpa.

La pureté du bio de bout en bout

Publié le 17 Sep 23


La réglementation de l’agriculture biologique impose l’utilisation de semences indemnes de tout traitement à base de produits de synthèse. La filière des semences et plants œuvre pour cela à proposer une large gamme de semences certifiées Agriculture Biologique.

La réglementation européenne de l’agriculture biologique stipule que “seuls sont utilisés des semences et du matériel de reproduction végétative qui ont été produits selon le mode de production biologique“. Ainsi, cela implique que pour “les semences et le matériel de reproduction végétative, la plante mère, dans le cas des semences, et la ou les plantes parentales, dans le cas du matériel de reproduction végétative, aient été produites sans utilisation d’OGM” (organismes génétiquement modifiés)” et selon le cahier des charges de l’agriculture biologique “pendant au moins une génération ou, s’il s’agit de cultures pérennes, deux périodes de végétation“.

Afin de répondre à cette exigence, Semae, la filière semences et plants développe une offre adaptée de semences et plants pour l’agriculture biologique. Cela se traduit par un secteur en forte croissance avec une production de plus de 25 % par an des surfaces de production de semences bio depuis 5 ans. Plus de 570 variétés étaient disponibles en 2021, une multiplication par deux des variétés proposées en 5 ans.

Des animaux connectés

Publié le 13 Sep 23

Les outils connectés se généralisent en agriculture. Et l’élevage n’est pas en reste en ce domaine. L’élevage de précision s’est développé en s’appuyant sur ces outils numériques tant pour le bien-être animal, que pour les conditions de travail de l’éleveur ou bien encore pour la gestion globale du troupeau.

Les outils connectés en élevage sont soit disposés dans les bâtiments d’élevage (caméras, appareils de mesures de la qualité de l’air…), soit fixés sur l’animal (colliers, capteurs…). Et parfois même introduits dans l’animal, tel le bolus ruminal connecté (capteur introduit dans une pilule) permettant de mesurer la température et les mouvements du rumen et ainsi d’alerter sur d’éventuelles maladies.

Comme le rappel l’Institut de l’élevage, “ces différents outils, basés sur des technologies diverses, peuvent mesurer des paramètres : physiologiques sur l’animal lui-même (production laitière, consommation alimentaire, températures corporelles) ; biologiques sur ses produits (composition du lait, caractéristiques physico-chimiques du lait, etc.) ; morphologiques (note d’état corporelle, mensurations, poids) ; comportementaux (déplacement, activité, comportement alimentaire, rumination)“.

Par ailleurs, la généralisation des outils connectés en élevage fournit au vétérinaire une quantité importante d’informations pour le suivi du troupeau et permet d’envisager la pratique d’une télémédecine vétérinaire.

L’enseignement agricole prépare à plus de 200 métiers du vivant

Publié le 5 Sep 23

L’enseignement agricole présente deux spécificités : il ne relève pas du ministère de l’Éducation nationale mais de celui de l’Agriculture et par ailleurs, l’enseignement privé y est largement majoritaire.

Pour la rentrée 2023, près de 213 400 jeunes (élèves, étudiants, apprentis) sont inscrits dans un établissement de l’enseignement agricole. La très grande majorité d’entre eux (85 %) ne sont pas issus du milieu agricole. La proportion des filles continue de progresser au sein de ces établissements : elles représentent 45 % des jeunes scolarisés.

La France compte 804 établissements d’enseignement agricole : lycées agricoles, maisons familiales rurales, écoles d’enseignement supérieur, centres médico-éducatifs et structures d’enseignement à distance. La place de l’enseignement privé dans la filière agricole y est largement majoritaire puisqu’il regroupe les trois quarts des établissements et rassemble près de 60 % des élèves et étudiants.

L’enseignement agricole propose une grande diversité de formations, dès la classe de 4e et jusqu’au doctorat. Il prépare à des métiers dans de nombreux domaines : filières agricoles et agroalimentaires, filière forêt-bois, métiers liés à la préservation et la mise en valeur des milieux naturels, l’entretien et la création d’aménagements paysagers, services aux personnes âgées ou à la petite enfance en milieu rural, services dans les territoires (tourisme, animation, communication, commerce et vente)…

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Stabilisation des exploitations agricoles individuelles

Publié le 4 Sep 23

Après avoir subi une forte érosion, le nombre d’exploitations agricoles à titre individuel en France métropolitaine se stabilise. Elles restent aujourd’hui majoritaires (58 %), face aux formes sociétaires comme les GAEC (le groupement agricole d’exploitation en commun) ou les EARL (Exploitation agricole à responsabilité limitée).

D’après les statistiques du ministère de l’Agriculture, le nombre d’exploitations continue de diminuer en France : – 0,6 % en 2021 et estimation de – 1 % en 2022. Toutefois, “ces baisses successives sont moins marquées que celle observée tendanciellement depuis 2010 (- 2,1 % par an en moyenne)“.

Cette tendance s’accompagne d’une évolution sur la forme juridique de l’exploitation agricole. Ainsi, la réduction du nombre d’exploitations individuelles se limite, en 2021 à – 1,3 % et serait de – 1,7 % en 2022 (contre – 3,7 % en moyenne depuis 2010). À l’inverse, le nombre d’exploitations sous forme sociétaire poursuit son ralentissement (+ 0,2 % en 2021, stable en 2022, contre + 0,7 % en moyenne depuis 2010). Ainsi, les formes sociétaires représentent 42,0 % des exploitations en 2021, contre 41,6 % en 2020 et 30,6 % en 2010″.

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L’agriculture, tout un patrimoine

Publié le 29 Août 23
Les pépinières Rougieux présenteront à l’occasion des JEP toute la richesse du patrimoine végétal cultivé.

L’agriculture ne sera pas absente cette année de la 40e édition des Journées européennes du patrimoine, les 16 et 17 septembre 2023. L’occasion pour la profession de faire découvrir son histoire et son enracinement dans le patrimoine français.

Lors de la dernière édition des Journées nationales de l’agriculture, le ministre Marc Fesneau rappelait que “l’agriculture c’est tout à la fois du patrimonial et de l’économique“. Si les JNAgri donnent l’occasion de montrer une image moderne de l’agriculture, les Journées européennes du patrimoine permettent de mettre en avant l’importance patrimoniale du métier, bien ancré dans l’histoire du pays.

Une trentaine d’évènements sera ainsi proposée durant les JEP autour de l’agriculture. Il sera par exemple possible de découvrir les 16 et 17 septembre :

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Hausse de la consommation de poulet confrontée à une baisse de la production.

Publié le 23 Août 23

La consommation française de poulets montre une hausse continue depuis plusieurs années, pour atteindre en 2022 une moyenne de 22,2 kg par habitant, soit une augmentation de plus de 44 % en 10 ans.

Selon l’étude de FranceAgriMer , la consommation de poulet de chair (y compris de poule de réforme) continue d’augmenter en France, “atteignant 1,53 million de tonnes équivalent carcasse et dépassant même la consommation de viande bovine (1,51 million de tec)“.

Or, notamment pour des raisons sanitaires (grippe aviaire), la production de poulets en France a reculé en 2022. Comme le souligne les données statistiques du ministère de l’Agriculture , “la production française ne suffit pas à couvrir la consommation intérieure de poulet, notamment de filets. La hausse des importations permet de répondre à la demande française“.

En 2022, les importations couvrent ainsi 50 % de la consommation de viande de poulet et alimentent en grande partie la restauration hors foyer. Elles proviennent en premier lieu de Belgique, puis de Pologne.

La qualité nutritionnelle de notre alimentation s’améliore

Publié le 27 Juil 23

D’après l’Oqali, l’Observatoire de l’alimentation, la qualité nutritionnelle de nos aliments évolue positivement. C’est le cas notamment du pain, qui présente une diminution notable de sa quantité de sel.

En mars 2022, les professionnels du secteur de la boulangerie ont signé un accord collectif avec
les pouvoirs publics visant à la réduction des teneurs en sel dans le pain. L’Oqali a vérifié la mise en application de cette démarche volontaire. Il en ressort que 82,5% des pains respectent le seuil défini par l’engagement. La teneur moyenne en sel des pains analysés est ainsi de 1,34 g/100 g, ce qui correspond à une diminution de plus de 20% par rapport à la teneur moyenne de 1,7 g/100 g mesurée en 2015.

Concernant plus globalement la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire, Oqali relève qu’au cours des 10 dernières années, des améliorations de qualité ont été ponctuellement observées, avec des évolutions de composition allant dans le sens des recommandations nutritionnelles (comme par exemple une moindre quantité de sel et sucre dans les céréales pour le petit-déjeuner).

Pour aller plus loin : Rapport de suivi de la teneur en sel des pains

Le poivron, légume star de l’été

Publié le 18 Juil 23

Le poivron bénéficie auprès du consommateur d’une très belle image de légume méditerranéen. Sa consommation a nettement progressé ces dernières années, mais la production française est loin d’être suffisante pour satisfaire la demande.

Dans son premier Baromètre de la consommation du poivron, le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) note que ce légume est particulièrement apprécié en été, même si on en retrouve sur les étals toute l’année. Pour le consommateur, “le mode de production du poivron suscite peu d’intérêt. La disponibilité de ce légume d’été une grande partie de l’année est naturelle dans la mesure où il est cultivé depuis longtemps dans des pays méditerranéens, ou en Amérique du Sud. Le poivron importé du bassin méditerranéen est peu critiqué (production ancienne, traditionnelle). Au moins la moitié des acheteurs déclare souhaiter pouvoir acheter du poivron produit en France de juin à septembre. L’intérêt est beaucoup plus faible le reste de l’année“.

Les Français consomment en moyenne 2 kg de poivrons par an*. Selon l’analyse du CTIFL, “de 2013 à 2019, les achats de poivron des ménages montrent une légère hausse en volume. En revanche, après une nette hausse en 2020 dans le contexte particulier de la crise sanitaire, les achats s’inscrivent désormais en diminution dans un contexte également de baisse des achats de l’ensemble des fruits et légumes“.

En 2022, la culture de poivrons en France métropolitaine s’étend sur près de 1 100 hectares (principalement en Paca, Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val-de-Loire), pour une production s’élevant à 26 000 tonnes*. Pour satisfaire la forte demande des consommateurs, la France doit donc importer le poivron, principalement d’Espagne.

Pour consulter le 1er Baromètre de la consommation du poivron, cliquez ici

* Données chiffrées, sources : Interfel Agreste

Les marais salants, un puits de ressources

Publié le 12 Juil 23
Un BPREA (Brevet professionnel responsable d’exploitation agricole) option saliculture permet d’acquérir les bases du métier de paludier.

Principalement situés sur les côtes atlantique et méditerranéenne, les marais salants français sont à la fois des enjeux touristiques, économiques, environnementaux et culturels. Une production méconnue et pourtant au cœur des problématiques actuelles. 

Une fois l’eau de mer infiltrée dans les marais salants, celle-ci traverse un savant parcours d’œillets où, au gré du vent et du soleil, l’eau s’évapore et se forment sur les fonds argileux les cristaux de gros sel qui seront récoltés et séchés pendant 2 ans. A sa surface, la délicate fleur de sel se cueille tous les matins et, après une journée de séchage, est prête à être commercialisée. Telle est la routine chorégraphiée que l’on observe dans les marais salants de méditerranée et de la façade atlantique qui permettent de produire quelque 1 330 tonnes de sel par an* et générer plus de 600 emplois directs. Être paludier (ou “saunier” pour ceux situés au Sud de la Loire), c’est disposer d’un réel savoir-faire et participer à faire perdurer des connaissances ancestrales et traditionnelles. Subtil mélange de savoir-faire, d’assimilation de techniques héritées des anciens, d’observation du milieu et des conditions météorologiques, de force et de patience : il est indéniable qu’être paludier est tout un art.

Notamment, un art de faire vivre son territoire : bien plus que de simples sites de production, les marais salants sont également des attractions touristiques majeures (170 000 visiteurs en 2022 des Salins d’Aigues-Mortes, 25 000 visiteurs de l’écomusée du Marais Salant à Loix-en-Ré**) qui façonnent les paysages et donnent tout leur caractère aux territoires côtiers. 

Plus méconnu, l’aspect environnemental des marais-salants n’est néanmoins pas négligeable. Les marais salants, et plus particulièrement ceux situés sur les grands couloirs de migrations, font office de lieu d’étape, de nidification ou d’hivernage pour certains oiseaux : flamants roses, avocettes, sternes… Les marais salants sont très favorables à un petit nombre d’espèces d’invertébrés, notamment les hydrobies et les artemias, ces phytoplanctons roses qui donnent leur couleur aux flamants. Non seulement les phytoplanctons sont la base de la chaîne alimentaire et nécessaire à la survie de nombreuses espèces, ils produisent également plus de la moitié de l’oxygène sur Terre grâce à la photosynthèse. Grâce à leur écosystème, les marais salants sont donc de réels puits de carbone qui séquestrent et stockent des quantités de carbone très importantes à l’échelle mondiale : le “carbone bleu”.

On estime aujourd’hui que ces puits de carbone pourraient stocker près de dix milliards de tonnes de CO2 par an dans le monde. Même si le rôle crucial des marais dans la lutte contre le réchauffement climatique est avéré, on ne mesure pas encore toute son étendue.

Cliquez ICI pour découvrir tous les chiffres de la filière sel en France, et ICI pour en apprendre plus sur le carbone bleu et les puits de carbone marins.

Pour aller plus loin sur la formation de chef d’exploitation salicole, cliquez ici

* source : Société géologique de France
** source : Observatoire 2023 de la visite d’entreprise, Entreprise et Découverte

Agriculture de conservation des sols : le secteur du machinisme mobilisé

Publié le 11 Juil 23


Axema, le syndicat des agroéquipements, conduit actuellement une étude sur le développement de l’ACS, l’agriculture de conservation des sols, et ses conséquences sur le machinisme agricole.

L’auteur de l’étude, Damien Calais, rappelle que “l’ACS conjugue la recherche d’une moindre perturbation du sol, la maximisation de la couverture des champs par des végétaux et leurs résidus, et la diversification des espèces cultivées“.

Même si l’ACS est encore aujourd’hui peu développée en France (2 à 4 % des exploitations), les politiques publiques françaises et européennes soutiennent cette pratique dans le cadre de la transition agroécologique, notamment pour ses avantages en matière de sobriété en intrants ou d’atténuation de l’empreinte carbone. “Pour permettre à la France et à l’Europe d’engager une transition massive de leurs exploitations vers l’ACS, tous les acteurs des filières agricoles seront mis à contribution, et plus particulièrement les constructeurs de machines” estime Axema.

Certains constructeurs font aujourd’hui le choix de l’élaboration d’outils polyvalents multifonctionnels quand d’autres réfléchissent à la construction de matériel spécifique adapté aux techniques de l’ACS. Quoi qu’il, en soit, les constructeurs se tiennent d’ores et déjà prêts à répondre aux nouvelles attentes des agriculteurs pratiquant l’agriculture de conservation.

Pour aller plus loin : cliquez ici

L’agriculture, une opportunité pour la France

Publié le 10 Juil 23

Les Françaises et Français, consultés sur les enjeux pour l’agriculture française et les mesures pour garantir la souveraineté du pays, affichent leur soutien à ce secteur économique et se déclarent prêts à accompagner son évolution.

En avril dernier, le ministère de l’Agriculture a consulté les Français dans le cadre du projet de loi Pacte orientation et d’avenir agricoles. 44 042 personnes ont répondu à cette consultation.


Le maintien de l’agriculture française est essentiel

Le maintien d’une agriculture forte est perçu par les Français comme important, principalement pour :

  • leur alimentation (89%) et leur santé (85%);
  • la souveraineté alimentaire du pays (83%), l’économie des territoires (68%) et l’emploi (63%);
  • la préservation de la biodiversité (82%).


Entre opportunités et menaces

Les répondantes et répondants à la consultation ont exprimé deux opportunités majeures pour l’agriculture de demain :

  • les aspects environnementaux et la capacité à préserver les ressources naturelles (84%);
  • la place des agricultrices et agriculteurs dans la société (68%).

Face à ces opportunités, les Français évoquent plusieurs risques pour l’agriculture de demain:

  • l’évolution de la démographie de la population agricole (72%);
  • la standardisation des pratiques (85%) et la mondialisation des échanges (89%).

Quant à l’apport du numérique en agriculture, les Français l’estiment tout à la fois comme une opportunité (38%) et un risque (41%).


Une mutation à accompagner

Pour que les agricultrices et agriculteurs s’adaptent face aux risques et opportunités, les Français identifient 3 grandes mutations nécessaires :

  • l’évolution des techniques de production (72%);
  • l’amélioration des conditions de travail (70%);
  • la capacité d’être accompagné pour initier le changement (53%).

Pour accompagner ce secteur économique à évoluer, les Français se déclarent prêts à agir :

  • en tant que consommateurs, en favorisant l’achat de produits de saison, de proximité et de qualité.
  • en tant que citoyens, en se déclarant favorables (78%) à ce qu’une plus grande part de leurs impôts soit destinée à l’agriculture.


Agir sur l’écologie et la démographie

Pour assurer la souveraineté de l’agriculture en France, les répondants évoquent principalement :

  • l’adaptation des filières aux questions environnementales;
  • la mise en œuvre d’actions en faveur de la démographie agricole.

Pour consulter la synthèse de la consultation, cliquez ici

Le commerce équitable “made in France” progresse

Publié le 5 Juil 23


D’après Commerce Équitable France, les produits issus d’un commerce équitable “origine France” enregistrent une belle progression de +5,5 % en 2022. Ces produits représentent près de 1500 références (soit +20 % de plus qu’en 2018) dont 81 % sont également labellisés bio.

Parmi les 4 catégories qui progressent le plus, on retrouve les 2 filières phares du commerce équitable “origine France”, à savoir : 

  • les produits laitiers (représentant 17 % des ventes de produits issus du commerce équitable origine France) avec + 25 % de croissance
  • les produits de boulangerie (54 % des ventes) avec +15 % de croissance. 

Des catégories plus petites de produits enregistrent aussi de très belles performances comme les tisanes équitables (et 100 % bio) avec des ventes en hausse de + 26 % ou encore les produits d’épicerie salée avec +68 % de croissance.  

Pour aller plus loin : cliquez ici

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